Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

dimanche, août 01, 2004

Longue préparation

J'ai commencé à me préparer pour mon entretien. Ongles limés et vernis, aussi bien les mains que les pieds. Cheveux lavés et brushés de près. Epilation, c'est quand même plus soigné. Sans oublier corps entier savonné à en sentir délicieusement bon, même si avec la chaleur, je recommencerais cette opération-là demain matin. Ma mère a repris mes pantalons au niveau de l'ourlet et va repasser ma tenue de demain afin qu'elle soit impeccable. Je suis toute stressée malgré tout. J'ai hâte que tout cela soit passé, et d'avoir un résultat j'espère positif.C'est dur pour moi de tenir sans toi... Heureusement que je rentre demain soir.

Pour l'anecdote, aujourd'hui j'ai fait l'équivalent de 10km en vélo d'appartement (mes parents en ont acheté un pour le 14 Juillet, il est placé devant la télé, c'est bien pratique). Une bonne fatigue pour passer une bonne nuit, en tout cas meilleure que la dernière. Je n'ai presque pas dormi hier soir, j'ai tourné et tourné dans mon lit avant de me lever vers 4h30 pour aller dormir sur le canapé du salon que j'ai à nouveau quitté vers 7h pour retourner dans mon lit. La chaleur a eu raison de mon sommeil vers 10h. Ce n'est pas des plus reposants, il faut bien l'avouer. Du coup, il me faudra penser à un bon camouflage, que dis-je, maquillage pour cacher les vilaines cernes que j'ai sous les yeux. C'est incroyable, dès que tu n'es pas près de moi pour me dire combien tu me trouves magnifique, je me sens grosse et moche. Bon, moche j'exagère peut-être un peu. Mais grosse sûrement. J'ai fait un tour sur le pèse-personne et j'ai pris exactement 8,5 kg depuis que je me suis installée chez toi. Ma mère est persuadée et que c'est dû au stress et je suis à peu près du même avis qu'elle. Les problèmes que je rencontre dans mon stage me bouffent complètement et il était largement temps que je reprenne les choses en main pour arrêter l'exploitation. D'ailleurs, elle me disait que les concours de la fonction publique étaient (ou ne tarderaient pas à être) ouverts aux Européens et me demandait si tu avais des attaches profondes en Belgique... Comme quoi, elle a parfaitement compris pour une fois que je ne te laisserais pas à Bruxelles si je devais moi-même en partir. Je pense que c'est une bonne chose. Et pour ce qui est des concours, je vais me renseigner rapidement...


Je t'aime, mon coeur. Je t'attends en bas de l'escalator lundi soir. Love.