Comme j'ai hâte de me tirer d'ici
Oui, mon titre est tout ce qu'il y a de mélodramatique alors que les choses ne vont pas mal, donc inutile de te précipiter sur ton téléphone pour m'appeler (1° je serais probablement endormie et grognon d'être réveillée, 2° je suis encore en concours demain et je voudrais bien ne pas trop me planter par manque de sommeil et 3° je poste juste pour te donner quelques nouvelles et t'écrire sur toute la frustration que je ressens à vivre encore chez mes parents).
Comme news utile, j'ai complété (enfin) le dossier à renvoyer au service du logement, c'est fait et j'ai signé l'engagement administratif pour la date du 01/01/2007. Comme ça a été fait aujourd'hui, il vay avoir un peu d'attente quant au contact que je vais avoir pour signer le bail, donc pas d'inquiétude et je te tiens au courant de tous les développements qu'il pourrait y avoir. On aura donc - probablement - un petit nid douillet pour janvier. Et puisque j'ai dérivé de mon sujet initial, poursuivons donc le fil de ma pensée. Je me disais : "pourquoi attendre d'être mi-janvier ou fin janvier pour poser des vacances et faire le déménagement? pourquoi ne pas le faire juste après le jour de l'An, ça nous fera quelque chose de merveilleux à fêter et un anniversaire qu'on ne risque pas d'oublier ?" Bien sûr, cela correspond à gâcher le réveillon du jour de l'An par des préparations de carton, et ce sera peut-être pas possible de louer un lift pour ces jours-là, je ne sais pas comment ils travaillent, les Belges ;p et tu n'auras peut-être pas envie du tout de le faire à ce moment-là (je m'arrête là, sinon dans deux lignes, je risque d'envisager que tu me quittes avant même qu'on emménage ensemble et je vais faussement pleurer sur mon clavier en faisant de petits couinements qui, eussé-je été près de toi, t'auraient attendri comme de la viande sous un pilon... Bon, mauvaise comparaison, je sais, mais il est tard et je suis d'humeur prolifique, alors merci de ne pas me tenir rigueur de mes propos inconsidérés).
Où en étais-je ? Ah oui, j'y suis. Je suis drôlement voire fichtrement remontée contre mon cousin qui en plus d'être un prétentieux arrogant sans coeur est à la limite tolérable du fascisme. Quand j'entends les choses que j'entends... Comment peut-on dire à l'heure actuelle que frapper un enfant est la meilleure manière de lui apprendre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas ? Je sais que son père lui a cogné dessus parfois quand il faisait des conneries mais il pense sincèrement faire pareil dans le futur avec ses enfants. Comment peut-on déclarer aujourd'hui que ça fait longtemps qu'on a pas eu une bonne guerre bien sanglante, et que d'antan c'était mieux parce qu'il y avait plus de morts, et heureusement qu'il y a eu le Liban ? Comment peut-on dire que certaines personnes (les prostituées, les sans-papiers, les étrangers, les personnes handicapées ou souffrant d'une déficience mentale) sont des individus qui n'ont pas de valeur et qu'ils ne valent pas la peine d'être prise en compte ? Comment peut-on se vanter d'avoir menti et triché aux examens médicaux pratiqués par un expert psychiatre pour frauder et toucher plus d'argent de l'assurance ? Comment peut-on oser penser que les gens qui ne gagnent pas beaucoup d'argent sont des personnes qui ne valent pas la peine d'être connues ? J'en passe et des meilleures...
Si ce n'était pas mon cousin, je crois que je le contemplerais avec le plus profond mépris et que je ferais mon possible pour ne plus jamais croiser son chemin (vu qu'il me prend déjà de haut, parce que mon boulot ne me met pas dans une position sociale très élevée). Mais comme c'est mon cousin, je me contente de le contempler avec le plus profond mépris.
Je pense que ma harangue est finie, et que je suis bonne pour aller au dodo, après tout, j'ai du pain sur la planche pour demain. Je suis contente d'avoir écrit tout cela et le plus satisfaisant, c'est de penser que de temps à autre des internautes perdus par hasard sur mon blog vont lire ce post et éprouver ce sentiment de dégoût idéologique que j'éprouve moi-même, et ce sans que mon cousin ne soit jamais au courant. C'est presque jouissif.
Je t'aime mon bébé et je pense très fort à toi. On s'appelle demain soir, ça me fera plaisir de te parler des épreuves du concours, je te dirais les sujets, et tu vas pleurer tellement tu n'y comprendras rien (je te rassure, je suis loin d'avoir tout compris moi-même). Love, love mon coeur.
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