Un samedi sur la terre...
J'ai retrouvé mon vieux CD de James Yorkston and The Athletes et ça m'a fait un bien fou de l'écouter un peu, juste comme ça. C'est de la musique toute tranquille, douce et apaisante, ce qui est exactement ce qui me fallait après avoir passé 4 bonnes heures à essayer d'écrire un f**** modèle de lettre de motivation. J'ai l'impression d'un violent surplace et ça commence à bien faire, alors c'est décidé je me lance dans la recherche d'un modèle sur Internet, comme ça au moins je n'aurais pas l'impression de perdre mon temps, accoudée à mon bureau à regarder le mur qui, somme toute, est blanc. Blanc, juste blanc. Pas blanc cassé ou crème ou beige. Blanc.
Au moins, côté ménage, ça va. J'ai changé tout le linge de lit : housse de matelas, draps, housse de couette, taie d'oreiller ; j'ai fait la poussière par terre et traqué les moutons sous le lit et sous le bureau et sous la commode (ben oui, y'en avait plein) ; j'ai passé un coup de chiffon sur les meubles ; j'ai trié mon linge et fait tourné le linge sale. Que des trucs passionnants ! Mais normalement, c'est plus facile de travailler dans une chambre toute propre. Là, je dis non. Pas d'arguments, pas de commentaires. Juste non, c'est pas plus facile. La preuve, je galère depuis 4 heures.
Je vais essayer de limiter le côté geignard et pleurnichard sur mon triste sort de fille en week-end qui n'arrive pas à travailler parce que c'est un peu ridicule quand même. Sinon, je suis super impatiente d'être à ce soir pour la diffusion des trois derniers épisodes pour toujours de Buffy. Il y a des grosses batailles, des combats au corps à corps, des dialogues piquants, Angel qui revient faire un tour, des gens qui meurent et d'autres pas… Bref, ça va être cool. Et puis, ma journée s'est pas trop mal passée. Encore que je vais aller prendre une aspirine pour couper ce méchant mal de tête qui me menace sourdement. J'espère que tu me pardonneras de ne pas t'appeler ce soir, de t'envoyer juste un SMS, mais Buffy va se finir très tard, mon père a décidé de m'épingler (en prenant soin de préciser que, "non, ça me regarde pas") sur ma trop forte consommation de téléphone et mes parents ne sont pas allés faire les courses donc on n'a pas acheté cette fameuse prise téléphone / ADSL. Par contre, je t'appellerais demain dans la journée (pas trop tôt, parce qu'avec la journée d'aujourd'hui et le déménagement de ta mère, tu as dû avoir une journée un peu rude… et les courses auxquelles tu es allé tout à l'heure…). J'adore t'avoir au téléphone, mais plus on s'appelle et plus tu me manques. Je préfère, et de loin, t'avoir en vrai tout contre moi. Euh… au cas où tu te poserais la question, sur le sens de mon avant-dernière phrase : cela ne veut absolument pas dire que j'ai subitement décidé de t'appeler moins, ça veut juste dire que oui, tu me manques et t'avoir souvent au téléphone accentue cette sensation de manque. Je n'ai cependant pas du tout l'intention de changer quoi que ce soit à cela, parce que ne plus t'avoir au téléphone serait tout simplement atroce. Enfin, c'était juste au cas où tu te poserais la question.
Je t'aime, mon petit cœur. Chaque moment loin de toi est un moment qui a perdu un peu de sa saveur. Je t'aime.
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