Une fée amoureuse

Lorsque j'ai su que je partirai samedi au lieu de lundi, j'en aurais presque sauté de joie. Une journée et demie de plus avec toi, c'est un cadeau somptueux. J'ai hâte d'acheter mes billets de train demain et te voir dans deux jours. J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu pendant des siècles, ton regard, tes baisers, tes petites attentions m'ont terriblement manqué. Je sais qu'on n'aura pas des masses de moyens pour nos deux semaines ensemble, mais ça m'est bien égal parce que je serais avec toi. Enfin.

Aujourd'hui, je me suis levée tôt, pour cause de réunionnite aigüe et finalement le rendez-vous de 10 heures au Celsa n'a pas eu lieu. Jean a pris le train pour partir en vacances, ni moi ni Caroline n'avons travaillé et la pauvre Marlène a un grave empêchement. Une de ses tantes préférées a fait une tentative de suicide hier et elle a décidé de rester à l'hôpital auprès d'elle. Esther quant à elle était toujours prête à bosser mais je ne voulais pas d'un tête-à-tête qui aurait pu tourner au vinaigre. Je suis restée à la maison, à découvrir ce petit article que je t'ai envoyé. J'ai fumé quelques cigarettes dans mon jardin. Probablement les dernières avant longtemps. J'ai regardé Bewitched et fini les trois parts de pizza qui restaient. J'aurais dû bosser, continuer mes retranscriptions, car j'ai rendez-vous à Madeleine pour mon autre groupe de travail sur Old England mais j'avoue humblement ne pas en avoir eu le courage. L'idée que je vais te voir balaie tout le reste ...

Encore deux petites journées, à peine quelques heures.
Je t'aime.