Poutouilles
Il est midi et dans une heure je serais partie. J'ai eu le temps de passer lire ton blog, et comme à chaque fois, je me sens à la fois émue et délicieusement transportée par ta tendresse, ton Amour et cette compréhension dont tu fais preuve. Je sais que tu t'interroges sur beaucoup de choses, c'est le côté mystérieux... Mais parfois, j'ai moi-même du mal à exprimer ce que je ressens, ce que j'ai vécu ou ce qui me touche.
La petite fille dans le miroir, c'est un exemple parfait. Je sais qu'elle est là, je sais qu'elle l'a toujours été. J'ai grandi, mûri, changé par rapport à cette petite fille qui a peur de la vie et qui ne connaît pas d'amour, qui ne peut rien partager et qui se sent exclue. Pourtant une partie de moi est toujours un peu cette petite fille. Ce n'est pas facile à exprimer. Tu sais, quand tout va bien je l'oublie presque ; c'est quand les choses deviennent difficiles, quand la distance me blesse, quand je voudrais être près de toi parce que je me sens seule et que je ne peux pas, à ce moment-là, cette petite fille revient et elle a peur que tu l'abandonnes. Moi, je sais qu'elle n'a pas de raison d'avoir peur, mais elle a peur quand même. C'est pour ça que tes mots, tes gestes, tes soupirs, tes murmures au téléphone sont importants. Savoir que tu m'aimes, que je suis dans ta vie, toute ta vie, ça me rassure... Et je t'aime.
Plus prosaïquement, les dernières nouvelles parce qu'à moins d'un cybercafé pas cher à Saint-Malo, il n'y aura pas de post avant samedi prochain quand je rentre. J'ai fait mon sac (j'espère que je n'ai rien oublié, j'ai passé en revue des sous-vêtements, des pulls, des chemises, un pantalon, un survêtement pour la gym, des maillots de bain, deux pour être précise... ma trousse de toilette, mon épilateur électrique, mon pyjama, un bouquin d'exercices de math (oui je sais, je suis folle...), du papier à lettre, des trucs à manger et mon parapluie au cas où il pleut mais normalement il fait beau toute la semaine...), je n'ai pas oublié mon portable, mes billets de train, mes cartes téléphoniques (d'ailleurs je t'appelle ce soir), mon appareil photo... Ah la la, je stresse, parce que je n'aime pas prendre les trains que je n'ai jamais pris, en plus j'ai un changement à Rennes et je dois prendre un taxi après, je n'ai pas fait de retrait et je devrais en faire un sur le chemin et ça m'énerve et j'avoue je suis toute tendue, c'est terrible. Ca ira beaucoup mieux quand je serais là-bas.
Je t'aime mon chéri et tu me manques toi aussi, je t'embrasse tendrement. A ce soir, au téléphone et si tu es sage, je t'enverrai un SMS du train. Love, love.
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