Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

mardi, mars 23, 2004

Mon Amour, toi toujours...

Mon cœur, je n'ai pas cessé de réfléchir à ton dernier post et j'ai décidé de ne pas répondre tout de suite. Je me rends compte que je t'ai blessé par des mots qui n'étaient peut-être pas les mieux choisis pour exprimer ce que je ressens et je ne veux pas poursuivre dans cette voie. Je préfère qu'on en reparle, si tu en as envie, quand on sera tous les deux et que je tiendrais dans mes bras. Que je pourrais murmurer des mots doux à ton oreille. Que je pourrais te faire sentir combien je t'aime et combien tu es devenu essentiel et indispensable à ma vie toute entière, à mon cœur, à mon âme… Et quoi que tu ressentes à ce sujet, jamais ce que tu es n'a "mis à mal notre relation", comme tu le dis. Je ne ressens pour toi que de l'amour. J'ai juste parfois une sensibilité à fleur de peau qui me submerge (d'où les larmes) et une peur irraisonnée que tu me rejettes et que tu t'éloignes (d'où la crainte de tes silences et peut-être de ta voix).

Je t'aime, toi et toi tout entier. Et ce n'est la faute de personne si toi et moi ne sommes pas totalement parfaits, si nous avons des faiblesses, si la distance nous mine, si le besoin de l'autre est si fort que parfois… parfois, on n'entend plus que sa propre détresse et pas celle de l'autre. Je n'ai pas entendu ton désarroi dans notre conversation d'il y a deux jours, parce que les choses que je ressentais étaient si violentes et si difficiles à exprimer que je n'ai pas pu, pas su me rendre compte de combien tu pouvais te sentir blessé. C'est pour ça que je te demande pardon. Je m'en veux de t'avoir fait mal ce soir-là, parce que tu es l'être qui m'est le plus cher, tu es ce gramme de finesse dans un monde de brutes, tu es ce soleil qui me réchauffe quand j'ai froid, tu es cette étoile qui me guide vers notre vie à deux, tu es mon havre de paix, mon petit cœur, ma moitié…

Je t'aime.