Rayon de soleil
J'aurais dû travailler d'arrache-pied aujourd'hui pour rattraper le retard accumulé pendant ces treize jours de rêve (et de glandouille) passés à tes côtés. Je me rends compte qu'en fait, ça ne sert pas tant que ça, vu que la masse de travail paraît beaucoup plus petite vue de près et que je m'y intéresse de moins en moins. Je vais faire ce qu'il faut pour avoir mon année, mais comme il est mathématiquement impossible d'avoir la mention "bien" (j'ai déjà la "assez bien"), je vais faire le strict et minimum nécessaire.
Je sais bien que je ne devrais pas, un samedi qui plus est, me torturer à propos de ce stage, parce que ce n'est ni ce soir, ni demain que le Responsable RH va me rappeler pour me dire que je suis géniale et qu'il est enchanté de m'accueillir au sein de son équipe internationale pour un super boulot et une opportunité de rêve pour démarrer une brillante carrière (même si c'est loin d'être pour moi le principal souci de ma vie actuelle). Je ne peux pas m'en empêcher...
En plus, ce soir mon père a mis une ambiance délétère tout autour de nous, il travaillait (pour une fois) toute la journée et personne ne s'est précipité pour lui faire une salade de carottes, parce qu'il en avait envie. La soirée menace fortement d'être pourrie et je sens que je vais me retirer dans ma chambre pour être tranquille et penser à toi, mon coeur.
Je t'aime, mon Phil...
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