Dernier jour de Juillet

De retour en région parisienne depuis tout juste quelques heures, tu me manques terriblement... Je fais de mon mieux pour ne pas stresser, respirer bien à fond et me convaincre que je serais si parfaite pour cet entretien que cette petite Sophie, consultante de son état, ne pourra rien faire d'autre que de m'engager immédiatement (ce qui serait un rêve fabuleux, et malheureusement assez improbable).

Mes parents mis au courant, n'ont pas sauté de joie mais sont assez contents que je puisse trouver un boulot rapidement et surtout que j'arrête si possible ce stage où je suis sur-exploitée et sous-payée. Claire a réagi sur le forum, ainsi que Doudou... Je sais qu'elle sera à la gare (dans un état relativement comateux vu l'heure matinale) qu'on passera la journée ensemble (à part mon entretien) et qu'elle me raccompagnera ensuite à Pardieu. Ne t'inquiète pas, je ne la laisserais pas me kipnapper et je rentrerais comme promis lundi soir vers 20h20...

Par contre, ce samedi a été assez touffu en activités diverses et variées, la principale étant m'acheter des vêtements. Quand tu me verras descendre du train, je pense que tu ressembleras au loup de Tex Avery, langue pendante et yeux hors de la tête ! Je n'en dis pas plus.

Tu me manques, tu sais... Cette première nuit sans toi depuis 3 mois a été presque sans sommeil. Je t'aime à la folie et je serais bientôt de retour à la maison. Croise les doigts pour moi.Je t'aime.

Question dans la cuisine

J'aime tes questions sérieuses et pourtant si évidentes, à mes yeux en tout cas. Et quand tu me demandes si, après ces presque 3 mois vécus tous les deux, j'ai encore envie d'être ta femme, la réponse est oui. Oui, même si je ris avec des étincelles dans le regard, parce que je ris de bonheur. Oui, même si je te "frite" sur les fesses, parce que c'est aussi une manifestation de mon amour. Oui, parce que c'est merveilleux de vivre avec toi. Oui, parce que je t'aime et je veux que notre vie dure toujours, et  peut-être qu'on y ajoute d'autres petites vies dans pas trop longtemps. Et même, oui. Simplement oui.
 
Je t'aime, mon coeur.

Délices de la nuit

Ils m'ont manqué ces moments doux, tendres et chauds au cours desquels tu venais te serrer contre moi et m'embrasser avant de dormir. Je n'aime pas beaucoup que tu t'endormes avant moi. Pourtant, je sais que tu étais terriblement fatigué cette semaine et je devrais être reconnaissante que tu me laisses regarder mes navets à l'eau de rose avec Jennifer Lopez au lieu de me dire méchamment : "allez, viens te coucher, c'est nul..."
Mais rien ne remplace ce que je ressens dans ce moment, où glissés tous les deux sous les couvertures, on se blottit l'un contre l'autre, sans parler ou en bavardant, en se touchant sans sous-entendus ou avec des pensées éminemment suggestives et où on se prépare à passer cette nuit à dormir l'un avec l'autre, pas seulement l'un à côté de l'autre.

Ce soir, câlin time. Je t'aime.