Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

lundi, juin 28, 2004

How to...

Piqué sur le site d'Etolane, une petite recette de moi...



How to make a Larissa
Ingredients:

1 part friendliness

1 part humour

3 parts joy
Method:
Stir together in a glass tumbler with a salted rim. Serve with a slice of sadness and a pinch of salt. Yum!


Personality cocktail
From Go-Quiz.com

mercredi, juin 23, 2004

Anniversaire...

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma petite soeur, elle a 21 ans. J'ai du mal à croire qu'elle soit déjà si âgée (car 21 ans, c'est hénaurme !!!) car ça signifie toujours que je le suis encore plus.
Et la semaine prochaine, c'est au tour de Claire de prendre un an de plus, déjà 25 ans.
Le temps passe trop vite.
Heureusement que pour tous les deux, mon coeur, il passe vite mais ensemble. Et c'est tout ce qui compte.

Je t'aime.

mercredi, juin 16, 2004

Motivée, motivée !!!

Je traîne devant mon ordinateur, au bureau, les yeux clignant plus que de raison pour rester éveillée, mes paupières sont si lourdes.
Pourtant oui, je suis motivée. Motivée pour faire un peu de fitness ce soir (et entraîner Génia et Macrine avec moi, pendant que tu seras chez le dentiste), motivée pour aller au club de go samedi, motivée pour faire l'amour ce soir comme la nuit dernière, motivée pour commencer un nouveau projet touchant à l'épanouissement personnel de mon moi profond. D'accord le dernier item paraît particulièrement mystérieux, mais je t'en parlerais un peu si tu as envie.
Par contre, je n'ai toujours pas de nouvelles de Claire. Ni de mail, ni de ce travail d'écriture dont elle m'avait parlé. Ca fait presque 15 jours... mais je crois que cette fois je ne ferais pas le premier pas. Je sais que je fais tout pour ne pas être aigrie, mais je sens que j'aurais besoin d'un gros câlin ce soir pour effacer cette amertume. Parce que malgré tout, j'ai l'impression de ne plus exister pour elle.

Je t'aime, mon bébé.

vendredi, juin 11, 2004

Moments difficiles

J'ai l'impression que toi et moi sommes en train de vivre une période difficile, où la fatigue mêlée au stress rend nos attitudes plus fragiles et vindicatives par rapport à nos besoins et nos envies. J'ai envie de faire des choses pour contrer tout cela mais je ne sais pas quoi. Je ne sais pas quoi faire.
Est-ce qu'on devrait sortir plus se balader, voir l'extérieur plutôt que de rester ensemble toujours dans cet appartement ? Est-ce qu'on devrait parler plus (mais je trouve qu'on parle déjà beaucoup, alors je ne sais pas ce que je pourrais trouver à dire de plus) ? Est-ce qu'on devrait voir plus de gens mais qui ?
J'ai besoin que tu m'aides, peut-être que je t'en demande trop, mais j'ai l'impression que c'est ma faute si on se retrouve dans cette situation et j'ai besoin de toi pour m'aider, nous aider à en sortir. Je ne veux pas revivre de matin comme ce matin. Je me suis sentie incomprise et seule, et je n'osais plus venir vers toi de crainte de te trouver fâché ou énervé par ma faute. Nous n'avons presque échangé aucune parole...

Ne prends pas tout sur toi, mon coeur. Je sais que tu as des masses de choses à faire et à penser, passer chez le coiffeur, aller voter, penser aux courses pour la semaine qui vient, nettoyer l'appartement pour la venue de ma soeur et les soucis à ton boulot. Mais je ne veux pas que tu fasses front à cela tout seul, parce que tu n'es pas seul, je suis auprès de toi. Comme tu le dis, ça n'a rien à voir avec les vacances que je venais passer chez toi, aujourd'hui je suis aussi fatiguée que toi quand je rentre du boulot, mais ce n'est pas une raison pour que tu fasses tout seul. Tu as le droit de me dire 'non'. Non, je suis fatigué et je n'ai pas envie de faire à manger, occupe-t-en s'il te plaît... Non, je suis sur les nerfs et je voudrais jouer sans m'occuper du ménage... Non, je ne veux pas le faire seul, alors viens m'aider... J'ai tellement peur que tu accumules de la rancoeur à cause de mon inactivité à la maison. Je ne veux pas que ça arrive et que tu t'éloignes de moi.

Je t'aime, mon Amour. Je t'aime plus fort que jamais. Je t'aime.

jeudi, juin 10, 2004

Bébé d'amour...

Je me sens fatiguée aujourd'hui, comme envahie d'une lassitude doucereuse. Je crois que je n'ai pas assez dormi, mais qu'importe. J'ai adoré cette nuit avec toi, nos baisers, nos caresses. Tes mains qui me disaient "je t'aime", alors que tu me le murmurais à l'oreille. Tes mots tendres ou coquins délicatement chuchotés pour me faire rougir et me réchauffer...
Mon corps est fatigué, mais mon coeur pense à toi.

Je t'aime.

mardi, juin 08, 2004

Jour de go

Je n'aime pas tant que ça jouer au go sur internet, les coups sont souvent rapides, peu expliqués et finalement on ne sait pas si la personne 'en face' de soi, métaphoriquement parlant, est vraiment celle qui pourrait nous apprendre quelque chose. Bien sûr, c'est mieux que rien, mais j'avoue mourir d'envie de jouer avec des vrais gens et d'apprendre à jouer pour de vrai, tenir des pierres entre mes doigts, faire des parties pédagogiques. Tu n'imagines pas comme cela me plairait... Et puis, tu pourrais m'accompagner, comprendre un peu plus le jeu. Je ne te demande de l'aimer, parce que ça ne change rien pour moi. Mais j'ai trouvé ça, au Café Greenwich et ça au Café Pantin.
Dis, tu viendrais avec moi, un jour ?

Je t'aime.

lundi, juin 07, 2004

Maternité

Tu le sais, je rêve depuis des années de devenir mère, mais c'est depuis que je t'ai rencontré que je sais que je suis vraiment prête, parce que j'ai trouvé en toi le père idéal. Papa tendre, papa affectueux, papa inquiet... Père de mes enfants...
J'y pense, parce que je lis toujours régulièrement le blog de cette jeune femme québecquoise. Elle a accouché ce samedi d'un beau petit garçon qu'elle a appelé Doric. Il a l'air adorable...

Du coup, j'y pense. A toi. A moi. Et à nos projets d'avenir. Un boulot. Un bébé. Un mariage. Je t'aime.

vendredi, juin 04, 2004

Soirée pro

Voilà quelque chose qui m'était complètement sorti de la tête. J'avais totalement oublié l'evening out de ce soir. Nous ne serons pas des masses à y aller, parce que la majorité des consultants a décliné l'invitation. Même David, le directeur technique, ne sera pas là. Dommage, parce qu'au moins lui, il est drôle. J'espère quand même ne pas trop m'ennuyer, faire un score honorable au bowling et un dîner sympa au resto. En plus, comme je n'ai jamais rencontré les consultants qui sont sur les missions, ça me donnera l'opportunité de voir leurs bouilles de plus près. D'après Stéphanie (l'ancienne stagiaire), ils sont tous moches sauf un Belge qui fait partie du staff français. Celui-là, je l'ai déjà vu et je le trouve plus que moyen. Donc tu n'as pas de souci à te faire, je ne vais pas tomber sous le charme d'un splendide ingénieur. Je t'ai déjà toi, qui m'enchante chaque jour et que j'ai hâte de serrer dans mes bras ce soir.
Phivos, quant à lui, la soirée l'ennuyait à mourir, jusqu'à ce que le grand boss le prenne en rendez-vous pour négocier son contrat. Du coup, il m'a dit que si les choses vont comme il veut, il allait finalement passer une bonne soirée et peut-être même boire plus que de raison au restaurant (de toute façon, nous, on ne paie rien du tout... j'en profiterais pour prendre un bon dessert).

Mon Amour, tu n'imagines pas comme j'aurais aimé que tu puisses venir avec moi pour ce bowling-dîner... Tu aurais pu voir quelle catastrophe ambulante je suis à ce jeu, mes boules finissent toujours dans la gouttière. Je vais t'envoyer les coordonnées des endroits où je suis par mail, pour que tu saches où me trouver. Et je t'appelle, quand je quitte le boulot et quand la soirée est finie, pour que tu ne t'inquiètes pas trop.

Je t'aime. Je t'aime à la folie...

jeudi, juin 03, 2004

Encounters and friendship

Tu sais, mon petit coeur, j'ai souvent tendance à minimiser les choses, surtout celles qui ne vont pas bien, que me blessent ou me rendent triste. Je crois que c'est ce que j'ai fait dans cette histoire avec Claire. C'est ma meilleure amie et je pensais sincèrement être capable d'assumer le léger éloignement qui nous sépare, parce que nous sommes devenues adultes. Ce qui est étrange, je trouve, c'est autant nous étions des adolescentes qui se ressemblaient, avec les mêmes interrogations, les mêmes pensées, les mêmes perspectives et les mêmes émotions, autant nous avons grandi et mûri pour devenir des femmes dont les préoccupations sont totalement différentes, autant l'une de l'autre que de ce qu'on pouvait espérer devenir...

Je sais que ça peut paraître être un peu compliqué, mais je reconnais que je ne me voyais pas du tout devenir la femme que je suis aujourd'hui. Je ne voyais que mes mauvais côtés, ma démotivation, mon absence de volonté, ma difficulté à m'assumer et à construire une relation solide sans m'aveugler et me leurrer. Aujourd'hui, je m'assume plutôt bien, avec ton aide et je pense que tous les deux on a su fonder un couple stable et durable (et je t'aime, je t'aime... pour ça et pour mille autres choses), je suis poussée de l'avant par le bien-être que je ressens d'être ainsi dans ma vie. Je me sens avancer, bouger et laisser derrière moi la noirceur qui auparavant tournait autour de moi. Quelle noirceur, vas-tu me dire ? Celle que tu n'as jamais vraiment vue, car j'ai commencé à changer peu avant de te rencontrer. La femme qui t'a ébloui de son aura dorée, qui t'a subjugué, c'est comme un nouveau moi que tu m'aides à développer et épanouir.
Je ne voyais pas plus Claire devenir la femme qu'elle est aujourd'hui. Claire a eu sa grande époque, celle où elle rêvait de changer le monde et elle se démenait pour des causes, où elle fêtait vêtue de noir les anniversaires de la place Tien An Men, la date inscrite au feutre sur ses mains, une époque où son idéalisme était plus fort que tout. Je suis heureuse qu'elle ait 'trouvé' Ben, parce que sa vie personnelle a toujours pâti de ses ambitions et de son engagement, mais je regrette le temps où elle avait encore quelques illusions sur le monde et où on pouvait les partager. J'ai l'impression qu'elle s'est déplacée dans un monde dans lequel je ne peux plus l'atteindre. Bien sûr, je la reconnais et c'est toujours la même, dans le fond, mais je perds ce contact privilégié que j'avais avec elle avant.

Ca me manque... J'ai l'impression que notre amitié est comme une fine étoffe que l'on a passé trop de temps à étirer et que le tissu est usé et se déchire. Je lui ai à nouveau écrit un mail hier, après notre petit échange de PM. Et hier soir, elle m'a promis un mail auquel elle joindrait une nouvelle qu'elle a écrite. J'attends ce mail depuis si longtemps que je n'ose même pas croire qu'il va bientôt arriver ; parce que si ce n'est pas le cas, je sais que je vais terriblement en souffrir. J'ai envie de lui faire confiance, mais chat échaudé craint l'eau froide.
J'espère être en mesure, ou plutôt qu'elle et moi soyons en mesure d'arranger les choses, de ne pas laisser la distance et le quotidien de nos vies respectives empiéter plus avant dans notre amitié. Elle me manque...

Je t'aime, mon chéri. Toi aussi, tu me manques un peu. Ce n'est que le début de la matinée, et j'ai déjà envie de rentrer à la maison. Love.

mardi, juin 01, 2004

Et la vie évolue...

Je m'émerveille de voir combien j'ai le courage de faire changer ma vie et mes habitudes depuis que je suis avec toi. J'ai arrêté de me ronger les ongles depuis plusieurs mois maintenant et c'est bien la première fois que j'ai envie de ce "paraître" plus féminin et plus professionnel. Je me suis enfin mise au sport grâce à Kathy Ireland, qui a décidément plus d'une corde à son arc... Me voilà prise dans l'engrenage du fitness et du stretching. J'ai beau me sentir fatiguée, avec les muscles qui tirent (surtout les triceps et les abdos), je sens que ça me donne de l'énergie et puis ça va me faire une jolie silhouette de rêve. Oui, je sais que tu trouves déjà que j'ai une silhouette de rêve, mais rien ne m'empêche de l'améliorer encore un peu...

J'ai presque fini de lire La Meurtrière de P.D James et même si la multitude de détails et le soin léché de l'intrigue ne m'ont pas particulièrement plu, j'avoue que j'ai hâte de connaître la fin de l'histoire. Je pense à toi, qui lit en ce moment un de mes romans à l'eau de rose d'Iris Johansen. Je ne sais pas si ça va te plaire, parce que c'est principalement une littérature pour femmes (et souvent même écrite par des femmes). Mais c'est histoire de te faire découvrir... Je suppose qu'ensuite je lirais le Murakami. Et je verrais...

Je t'aime mon coeur. Et parfois tu me manques...