Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

mardi, décembre 30, 2003

Belle journée, chez toi...

Je t'aime et j'aime plus que tout passer du temps avec toi, mon petit coeur. Ce matin, je me sentais un peu coupable de ne pas te désirer assez, ou du moins je le pensais... jusqu'à ce moment doux et délicieux passé à faire l'amour avec toi sur ton vieux canapé (oui, oui, "vieux" ;)).
Je sais que je ne devrais pas me sentir coupable parce que je ne suis pas du matin et c'est un sentiment qui finira par passer, comme pour toi ce que tu ressens comme le côté irrépressible et inévitable de ton désir parfois. Bientôt on vivra ensemble et on sera heureux tous les jours, sans pression, sans stress et sans ces inévitables questions que la distance entraîne.
Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, mon Amour. Et je voudrais ne plus jamais repartir. Je te promets que bientôt je ne repartirais plus. Je serais pour toujours chez nous.

Je t'aime.

samedi, décembre 27, 2003

23h38, allez au dodo...

Je sais que tu es excité, c'est les dernières heures qui nous séparent, juste une douzaine d'heures dont on préfèrerait qu'elles passent le plus vite possible... Je sais que tu ne vas pas dormir... Et je vais t'avouer que moi si. Je vais dormir pour être en forme demain, pouvoir traîner ma valise que j'ai franchement du mal à soulever toute seule, ne pas rater mon train parce qu'il représente, ce train, le plus fabuleux cadeau de Noël que je vais avoir cette année...
Je vais dormir mon coeur et rêver de toi.

Je t'aime, à demain matin...

A y est !!!

J'ai retrouvé la nuisette (c'est bien de la blanche dont tu voulais parler, hein mon coeur?) et le CD de Lifehouse...
Tout est dans mon sac et n'attend plus que le départ.

Love,

Dernières heures avant d'être dans tes bras...

Ma dernière journée avant de te venir te rejoindre a décidément été très mouvementée... Enfin pas tant que ça, mais j'avais beaucoup de choses à faire et de moins en moins de temps (ce qui est bien sûr une bonne nouvelle, parce que je t'aime et que je commence à m'impatienter sérieusement de pouvoir te faire tout plein de poutous tout partout, mais ce qui m'a fait me presser et courir un peu beaucoup...).
Aujourd'hui, je comptais simplement boucler ma valise (qui va vraiment être très lourde, parce que j'ai eu Ben au téléphone et qu'il y a des mangas qui l'intéressent, heureusement pas tous, mais 13 et ca fait déjà beaucoup) et enregistrer Dead Zone et Buffy pour qu'on puisse regarder ensemble des séries de M6 même quand on n'a pas M6...
Il est très exactement à ma montre 19h45 et je viens tout juste de faire ma valise (qui n'est pas encore finie d'ailleurs, voir à la fin du post...).
Je suis allée à Paris vers 15h30 avec le colis de ma mère pour ma grand-mère, elle lui a acheté un châle que ma grand-mère voulait pour l'avoir vu sur ma tante (la soeur de ma mère) que ma mère lui avait offert et donc voilà. Seulement en France, la Poste n'est pas ouverte du tout le samedi après-midi. Enfin quand je dis pas du tout, c'est une erreur, parce qu'elle est ouverte en un seul et unique endroit et ce, tous les jours, presque 24h sur 24 : la Poste de la Rue du Louvre... Donc c'est là que je suis allée.
Périple normalement assez court puisque la Poste est toute proche de Châtelet, mais je ne le savais pas. Alors je suis allée de Châtelet jusqu'à la rue de Rivoli, j'ai traversé toute la rue de Rivoli, pour arriver à la rue du Louvre et remonter toute la rue du Louvre, ça m'a pris à peu près 30 bonnes minutes. Et en sortant, que vois-je juste derrière la Poste? Les jardins de Châtelet... Il aurait suffi que je traverse le jardin en 2 minutes au lieu de faire tout mon trajet... Je sais que tu n'aimes pas quand je le dis, mais quand même, je suis un peu débile...
Après ça, direction rue de Rennes (métro Saint-Placide) pour aller rendre le pantalon noir qui ne m'allait pas à la boutique. La vendeuse m'a fait un avoir et je me suis dit "maintenant que tu es là, autant acheter le pantalon que tu veux...". J'ai fait plus d'une heure d'essayage divers et variés. Mais je suis ressortie satisfaite avec un très beau pantalon noir, très chic et qui tombe super bien.
Avec tout cela, je suis rentrée vers 19h.
Et j'ai bouclé ma valise en vitesse, du coup, j'ai la vague impression d'avoir oublié quelque chose...

J'ai pris :

- un pyjama (pour le froid)
- (argh, j'ai oublié la nuisette, je le note)
- des sous-vetements (des collants et un string ;))
- des pulls
- un pantalon
- des tee-shirts, sous-pulls et cols roulés
- ma robe de soirée
- ma trousse de toilette
- mon classeur, avec ton CV dedant et le magazine Cosmo que je voulais te montrer
- mes cartes (au cas où...)
- tes cadeaux
- les mangas pour Ben

Voili voilou, je sais que c'est un inventaire un peu fastidieux, mais peux-tu le regarder une deuxième fois et me dire si tu vois un truc qui manque (par SMS par exemple).
En tout cas, je vais mettre la cassette de Buffy à enregistrer et programmer mon portable pour qu'il sonne demain matin vers 7h, je prendrais le RER de 8h16, ce qui me fera probablement arriver terriblement en avance pour le train de 9h55 (puisque mon trajet fait au grand maximum 40 minutes), mais le train suivant est à 8h46 et s'il a un problème, je rate le Thalys et là, je dis NON !
Et puis de 9h55 à 11h20, direction Bruxelles et tu m'attendras en bas de cet escalator, avec ton si joli sourire qui me manque.

Je t'aime mon coeur, à demain.

Tirage de Yi-King...

J'aime beaucoup le principe du Yi-King ou Livre des mutations car dans la tradition chinoise, ce n'est absolument pas une technique de divination mais plutôt une indication pour l'avenir.
Mon tout dernier tirage datant d'il y a tout juste quelques minutes peut se résumer sur la grande question de mon avenir amoureux (que je vois long et beau, avec toi, mon petit coeur) et voici la réponse du livre de la sagesse chinoise :

HIEN : l'influence
Le lac sur la montagne. Le joyeux sur l'immobile. Couleur jaune d'or sur violet.

Le jugement essentiel :
Attirance mutuelle entre deux personnes complémentaires. Union réussie. La force de caractère rencontre la fragilité de la sensibilité et les deux natures s’influencent mutuellement. Le résultat est une certaine plénitude.
La complémentarité des capacités et des tempérament est porteuse de paix et d’harmonie, dans un couple comme dans une entreprise. Vous réalisez une association réussie avec des personnes différentes dans des secteurs complémentaires. Attraction entre des éléments qui peuvent s’organiser ensemble.

L'image :
La capacité d’accueil du sage.
Montrez vous ouvert aux conseils, et sachez accepter les enseignements d’autrui. Ne croyez pas tout savoir en toutes choses. Acceptez l’influence d’autrui, elle est bonne conseillère dans bien des cas.

L'énergie :
Energie Yin/Yang sur énergie Yang/Yin.
L’initiative du masculin met en mouvement le réceptif féminin. C’est une approche féconde.


Ce que j'en dis, moi c'est que je trouve que ce tirage est vraiment très positif. Union de deux personnes complémentaires, approche féconde...
Je t'aime et je n'ai pas besoin du Yi-King ou de quoi que ce soit d'autre pour savoir que je veux passer ma vie avec toi, mais ça fait aussi du bien de voir que le chemin qui m'est montré est celui-là.

vendredi, décembre 26, 2003

Quelques heures...

C'est incroyable, je sens la tension et l'impatience qui augmente au fil des heures, au fur et à mesure que le moment de mon départ pour te rejoindre se rapproche. Je suis fatiguée physiquement, je manque de m'endormir dans la journée parfois (soyons franches, j'ai dormi de 15h à 18h aujourd'hui... et à peu près autant hier...) et j'ai l'esprit qui bouillonne tant je suis heureuse, mais aussi j'ai peur...
Pour une fois, oui j'ai peur parce que mes sentiments ont comme implosé dans ma poitrine et se sont déversés dans tous les recoins de mon être, bien plus forts, plus intenses, plus puissants... Et j'ai peur que ça s'arrête. J'ai peur de te perdre. Je sais, c'est un peu idiot parce que je n'ai jamais été aussi sûre de ce que quelqu'un peut ressentir pour moi. Je suis sûre que tu m'aimes, que tu m'aimes si fort que rien ne pourra nous séparer, que tu m'aimes avec cette passion, cette tendresse, cette confiance qui sont essentielles pour faire une relation durable et harmonieuse. Et je t'aime aussi, bien plus fort que je ne pensais pouvoir aimer un jour. Je crois que c'est parce que ce que j'ai vécu avec toi sont les heures, les jours, les mois les plus merveilleux de ma vie et que j'ai désespéremment de les perdre.
Tu m'as avoué sur MSN que tu étais nerveux, nerveux de savoir que j'arrive, nerveux parce que tu veux que tout soit parfait... et j'ai beau essayé de rester calme et sereine, je suis nerveuse aussi. Est-ce que tu me trouveras toujours aussi belle? aussi sage? aussi étonnante? aussi douce? Est-ce que tu m'aimeras aussi fort? Est-ce que tu me regarderas toujours avec tes yeux brillants? Est-ce que tu me verras toujours comme une fée?
Moi aussi, parfois, j'ai peur de te décevoir...

Je t'aime à la folie, mon chéri.

jeudi, décembre 25, 2003

Mes cadeaux...

Je sais que ce soir (ou devrais-je dire hier soir), tu n'as pas fêté Noël mais de mon côté, on a "fait" Noël un peu comme tous les ans et je dois avouer que pour une fois, ça s'est plutôt bien passé.

Je meurs d'envie de te dire ce que j'ai reçu comme cadeaux : de la part de ma mère un pantalon noir (qui ne me va pas du tout, donc j'irais le changer... mais bon c'est l'intention qui compte, j'ai abîmé mon seul pantalon noir chic et elle voulait le remplacer) et de mes parents tous les deux un jardin zen japonais. C'est un jardin dans lequel il y a du sable que l'on ratisse avec un mini-rateau, des bougies et des pierres... et ce qui est particulièrement sympa c'est que le sable est parfumé alors quand on allume les bougies, la chaleur fait s'exhaler le parfum qui embaume l'atmosphère. Je suis assez contente, parce que ça me ressemble... De la part de ma soeur, le livre Impératrice de Shan Sa (jeune femme chinoise émigrée à Paris et qui est devenue écrivain en langue française) avec une dédicace que je te ferais lire dans quelques jours.

Pour une fois, je suis contente que les choses se passent bien, je trouve ça agréable et reposant. Pourtant, je n'y attache plus trop d'importance... Pour moi, Noël ne représente pas grand chose. Je déteste les sapins coupés, des arbres massacrés pour les regarder perdre leurs aiguilles dans les salons avant de finir dans la benne à ordures. Le programme que je déteste le plus, c'est la rediffusion sur les deux plus grandes chaînes françaises de la Messe de Minuit. Parce que si on avait voulu voir la messe plutôt que de regarder la télé, on serait allé à l'église. Je n'ai rien contre les églises en général, ni même en particulier. J'allume volontiers une petite bougie en pensant aux gens que j'aime et en souhaitant que tout aille bien pour eux. Bien sûr, je ne prie pas, mais c'est... enfin c'était un lieu ouvert à tous, qui protégeait ceux qui en avaient besoin, chrétiens ou pas. Aujourd'hui, les choses changent et l'église ne protège plus personne, même pas les siens.

Notre monde évolue, mon Amour... Tous les deux, nous construisons ce que nous voulons pour l'avenir et nous le construisons en ce moment-même. Tous nos instants sont des étincelles promises à devenir un feu d'artifice d'amour, de joie et de bonheur éternels.
Je suis contente que tu aimes Lisbeï, comme prénom... Que penses-tu de Anya (d'accord, c'est un prénom de série télé, dans Buffy, dont la septième et ultime saison démarre samedi soir, mais bon moi je trouve ça mignon, alors ça vaut la peine de demander, non?) ?

Je t'aime, mon petit coeur.

mercredi, décembre 24, 2003

Musique, et que chacun se laisse emporter...

J'aime énormément ton idée de mettre de la musique sur ton blog, surtout quand c'est notre chanson...
You're my everything...

Passe une belle soirée mon coeur, parce que je t'aime et que je te rejoins très bientôt.

Et...

...qu'est-ce que tu penses de Lisbeï, en prénom pour une petite fille?

Love,

Des pensées pour rougir...

Il est tard dans la nuit et tu es parti te coucher... c'est en pensant en toi dans ce grand lit bien chaud qui est le nôtre, même si je n'y dors pas encore toutes les nuits, que j'ai soudain des pensées très osées...
Je te vois sortant du bain, négligeant de t'enrouler dans une serviette... L'eau coule de tes cheveux sur ton torse, sur ton ventre...
Je t'imagine à demi-étendu tel un dieu grec au milieu des draps du lit, tes yeux clos et un sourire de bonheur sur le visage...
Je te sens tout contre moi, frémissant, palpitant, tremblant même de ce désir physique que nous n'avons pas encore pu assouvir...
Je te touche presque en pensée...
Je crois que je vais aller dormir moi aussi, juste pour rêver de toi.

Je t'aime, mon petit coeur à moi...

Premières heures de la veille de Noël

Dans ma famille, on a une tradition. Enfin ce n'est pas vraiment une tradition mais les choses s'étant toujours passées comme ça, c'est difficile aujourd'hui de les voir autrement. Je ne suis pas très claire? Ce n'est pas grave, je vais m'expliquer...
Depuis toujours, ou en tout cas depuis que je suis née, ou en tout cas depuis que je m'en souviens, ou à peu près (ce n'est pas aussi précis que je le pensais), ma famille a toujours fêté Noël la veille de Noël. En fait, pour moi Noël c'est le Réveillon de Noël, le 24 décembre... Une soirée familiale plutôt cosy avec un grand repas où je ne mange qu'un truc sur deux, parce que je n'aime pas tout et que le repas dure des heures alors j'ai faim tout le temps et j'engouffre une masse colossale de sucreries qui vont me donner mal au ventre. Pendant la soirée, mon père trouvera toujours quelque chose qui l'énerve et se mettra en colère et ira directement se coucher bien avant minuit et sans nous souhaiter un joyeux Noël. Et le 25 décembre... le jour où il est écrit Noël sur le calendrier, pour moi c'est juste le lendemain du Réveillon.
Et on est le 24 depuis quelques minutes, presque une heure.

Alors je te souhaite un très joyeux Noël mon coeur... et l'année prochaine, on fêtera Yule tous les deux à la place. Juste pour que tous nos Noël passés ne soient plus que des souvenirs.

Love,

mardi, décembre 23, 2003

La Princesse et le Capitaine - Episode 4

Secouée sur mon navire en luttant contre une invasion de pirates, à demi-noyée dans une masse d'eau salée et turquoise, ballotée dans les bras de ce Capitaine et traînée sur le sable, je me sens terriblement à bout de forces et je suis quasi prête à abandonner l'affrontement. Je soupire et baisse les yeux devant cet homme qui me tien captive, lorsqu'avec horreur je m'aperçois des dégâts que son couteau a fait à mes dentelles. Elles sont lacérées et laissent entrevoir ma peau. Je me sens vidée de tout ce qui faisait mon essence et ma royauté, et je m'effondre à genoux sans rien remarquer de plus autour de moi.
Les larmes de dépit et de frustration toute enfantine me brouillent la vue. Je ne vois pas l'éclat de compassion dans les yeux de celui que mon coeur appelle encore mon ravisseur. Je ne vois pas mon équipage, encore vivant et libre, épargné par des pirates moins cruels qu'il n'y paraît. Je ne vois pas non plus la beauté de cette île où nous avons accosté, une verdure luxuriante et colorée, des oiseaux bigarrés, de petits lémuriens aux yeux curieux... Je ne vois plus rien. Je n'entends plus que sa voix rauque me disant :
- Sèche tes larmes, petite enfant gâtée... Et vous, lance-t-il à l'une de mes dames de compagnie, apportez-lui donc de quoi couvrir ses jambes... Elle comprendra sa douleur quand elle mourra de chaud...
Je me sens de plus en plus mal... Il me tutoie, moi la Princesse, et vouvoie l'une de mes servantes. Il m'a sauvé la vie, mais la reconnaissance que j'ai pu ressentir se trouve alors enfouie loin dans mon coeur. Je le trouve méprisable et cruel. Je n'ai aucune conscience de sa bonté d'âme qui se soucie de ma dignité ou de sa bienveillance envers moi et les miens dont il aurait pu ordonner la mort. Je voudrais le mordre à nouveau pour le punir de me faire souffrir.
Comme s'il connaissait ma pensée, il se tourne brusquement vers moi et la tête me tourne. J'ai l'impression que ses yeux de braise lisent dans mon âme.

A suivre...

Un peu de mythologie...

Oui, je sais, je m'éparpille dans les sujets les plus divers aujourd'hui mais j'ai envie de discuter... et je ne pourrais plus t'appeler, même s'il reste du temps sur ma carte, mon forfait lui est mort depuis plusieurs jours déjà...
Hier, j'ai accompagné Génia à la bibliothèque pour l'aider à faire des recherches sur les systèmes mafieux et la corruption du pouvoir en Bulgarie sous l'angle des ONG s'occupant de l'environnement et particulièrement du nucléaire. Le sujet est vraiment très pointu (et je lui ai dit d'y réfléchir à deux fois, mais elle ne m'écoute jamais beaucoup). Je n'ai trouvé aucun bouquin pour l'aider. Visiblement la politique récente des pays de l'Europe de l'Est est une partie assez peu explorée, même dans cette belle bilbiothèque de Beaubourg.
Du coup, j'ai eu envie de voir ce que je pouvais trouver sur les grandes légendes celtes. J'ai d'ailleurs concentré mes recherches sur l'Irlande et l'Ecosse (qui sont purement celtiques, contrairement au pays de Galles, à la Cornouailles et à la Bretagne qui sont des territoires brittoniques) pour éviter la mythologie du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, avec la conquête du Graal. Cette légende-là se situe beaucoup plus avant dans l'histoire, en plein Moyen-Age et dans la chrétienté.
J'ai trouvé quelques livres qui parlaient des grandes mythologies celtiques : l'Irlande était une terre où vivaient une race de dieux, les Tùatha dé Dànnan (le peuple de la Déesse Danu) qui côtoyaient le surnaturel et maîtrisaient la magie. Ils se battirent contre les Fir Bolg et les Fomoiré pour protéger leurs terres, jusqu'à l'arrivée des Gaëls (les premiers Celtes) qui envahirent l'Irlande et lui donnèrent son nom, de la Déesse nourricière Eriu (Eire). Les Tùatha se réfugièrent sous terre, dans un monde en miroir de celui de la surface, le "Sid" ou tertre aux fées. Les légendes disent que les dolmens et les constructions de pierre que l'on trouve en pays celtique sont les liens entre la terre et l'Autre Monde.

Je trouve que c'est vraiment une belle légende et il en existe beaucoup d'autres. Des batailles homériques où des fils abandonnés abattent leurs pères, des épopées héroïques, des amours contrariées... J'aime beaucoup...

Phil, je t'aime ;)

Apprendre un peu l'HTML...

Oui aussi... Non parce que de temps à autres, comme aujourd'hui par exemple, je visite abondamment d'autres blogs et il y en a plein dont le template est fortement personnalisé et vraiment vraiment joli...
Ce n'est évidemment pas que j'aime pas le mien, au contraire. Je le trouve sobre, assez chic et finalement il me correspond assez bien. Mais est-ce que "assez bien" est suffisant? Je voudrais qu'il soit magique...
Du coup, oui, je pense que je vais m'y mettre à l'HTML...
(Une des grandes résolutions à prendre pendant la soirée du Jour de l'An, et j'espère qu'elle ne sera pas aussi vite oubliée que celles des années précédentes...)

Je t'aime, mon Phil...

Envie de gâteaux...

Il y a des jours comme ça, où je meurs littéralement d'envie de trucs sucrés, plein de calories avec de préférence du chocolat, parce que je reconnais que si j'ai une et une seule petite faiblesse en ce monde, c'est le chocolat :)
Alors je me dis qu'il est temps que ce blog reflète, en plus de mon amour pour toi, tous ces autres aspects de ma vie... Pas forcément pour étaler toutes mes pensées plus ou moins intéressantes au grand jour, mais pour que tu puisses aussi connaître toutes les autres facettes de ce moi que tu aimes...
Alors aujourd'hui, c'est la recette du gâteau que je réussis le mieux : le marbré au chocolat...

Tout d'abord les ingrédients :
3 oeufs (en faisant attention de bien séparer l'oeuf et la coquille, parce que ma spécialité c'est de repêcher la coquille dans le plat, parce que j'ai du mal quand je casse des oeufs...)
150g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé (ce n'est pas obligatoire, mais il faut avouer que mes gâteaux ont un super bon goût avec...)
1 verre d'huile végétale (en évitant l'huile d'olive, trop parfumée...) bon je sais que dire un verre, c'est ridicule parce que ça ne mesure que la taille du verre mais je mesure la contenance du verre à l'oeil, et ça me suffit... Je te montrerais de quel type de verre il s'agit...
250g de farine (et de préférence de la farine sans grumeaux, c'est plus facile)
1 sachet de levure chimique (par contre, ce sachet là est obligatoire, c'est pour faire gonfler la pâte du gâteau...)
1/2 verre d'eau dans lequel on ajoute quelques gouttes de rhum pour le goût
3 ou 4 cuillères à soupe de chocolat en poudre
Un peu de beurre

Ensuite la recette :
Il faut tout d'abord préparer 2 saladiers, un grand et un petit. Il faut aussi beurrer le plat dans lequel on va cuire le gâteau (pour ne pas qu'il colle) et mettre le four à préchauffer à 250°C...
Dans le grand saladier, casser les oeufs (jaune et blanc, on ne les sépare pas) et ajouter le sucre et le sachet de sucre vanillé. Battre le mélange (de préférence avec un fouet électrique, mais sinon un fouet à main peut suffire...) jusqu'à ce qu'il soit homogène. Ajouter le verre d'huile et continuer à battre le mélange jusqu'à ce que la pâte soit lisse. Ajouter petit à petit la farine et la levure, les incorporer dans la préparation. Lorsque celle-ci est bien épaisse, ajouter l'eau et le rhum, pour désépaissir la pâte. Une fois cette opération effectuée, la pâte est prête.
On en place une partie dans le petit saladier, à laquelle on ajoute le chocolat en poudre et on mélange pour faire de la pâte au chocolat.
Enfin, on place la pâte dans le plat beurré, par couches successives : une couche nature, une couche de chocolat, etc...
Et on enfourne à 225°C (donc en baissant un peu le thermostat) pour 40 minutes.

A la fin de la cuisson, on vérifie que le gâteau est bien cuit en plantant un couteau jusqu'au fond du plat. Si le couteau ressort avec de la pâte dessus, il faut allonger le temps de cuisson de quelques minutes...

Miam, miam... Voilà que ça me donne faim. Je vais aller manger.
Bon appétit :)

Je t'aime, mon petit coeur.

mercredi, décembre 17, 2003

Trop longtemps sans t'écrire...

Peut-être ai-je malencontreusement laissé le quotidien et sa fatigue prendre le pas sur ce douloureux désir d'être toujours plus proche de toi... Douloureux parce la distance nous sépare encore, même pour peu de temps mais elle est toujours là, toujours présente et il ne se passe pas un jour où je ne voudrais pas la réduire à néant, sur un simple coup de tête.
Je crois que je suis parfois trop raisonnable. J'ai une conscience un peu trop claire des responsabilités que je porte dans mes actes. Bien sûr, je peux être spontanée... mais j'ai toujours l'impression d'hésiter avant de mettre ma vie dans la balance. Je ne veux pas hésiter quand je suis avec toi.
Quand je suis avec toi, je me sens comme un volcan au bord d'une éruption, comme un ouragan qui emporte tout sur son passage. Je me sens d'une force infinie comme si rien ne pouvait m'arrêter, rien de mal ne pouvait m'atteindre ; tu m'entoures et tu me protèges. Tu m'aimes. Je n'ai jamais ressenti cela, comme une aura qui m'enveloppe et qui vient de toi... Je n'ai jamais été aimé comme tu m'aimes et cela me procure la sensation d'être la personne la plus importante au monde, la plus belle, la plus douce... ta petite fée, ta tendre fée, ta magicienne... Et je me sens vivre, passionnément. Je t'aime, mon petit coeur.

Je t'aime...