Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

mardi, juin 20, 2006

Il n'y a pas assez d'heures dans le jour...

Ni assez d'heures dans la nuit pour faire tout ce que je devrais faire dans la journée.
Je voulais t'écrire un long et doux message que tu pourrais lire au retour du dîner chez tes grands-parents, et au lieu de cela, je suis rentrée à 20 heures (oui, je suis restée assez tard au boulot et les trains en France ne sont pas non plus renommés pour la fiabilité de leurs horaires), j'ai trouvé sur ma boîte mail un message de Csilla, mon ancienne voisine, morte d'inquiétude que je n'ai pas répondu à un de ses mails dans la seconde où je l'ai reçu, donc j'ai dû prendre mon courage à deux mains et lui écrire pour la rassurer (je le fais, parce qu'elle est déjà en congé maladie, et je pense que ça n'est pas anodin avec le handicap qu'elle a), et ensuite ma mère a juste préparé à dîner pour mon cousin ; mon père, elle et moi on a mangé les restes ; ils regardent tous Desperate Housewives en s'émerveillant pour une fois devant une série, si décontractante, si marrante, si intelligemment écrite et mise en scène, alors que moi, qui pourtant suis une grande fan de séries devant l'Eternel (et je pense que tu en es un bon témoin aussi), je trouve ça ringard et "déjà-vu".
Bref, je me retrouve devant mon ordinateur, auquel mon père n'a toujours pas branché la flash USB pour la connexion Wi-Fi, je ne sais pas ce qu'il fiche de ses journées, enfin aujourd'hui si il a fait les courses et dégelé le frigo, mais bon la connexion est toujours vacillante et pas de MSN en vue avant longtemps. Comme ça me manque de ne pas voir ta petite bouille...

Aujourd'hui au boulot, ça a été la course. Le service dans lequel je suis est super mal organisé, les restructurations ont chamboulé tous les repères que les gens avaient avant, et au lieu de rester spécialisés et de s'occuper d'un certain nombre de dossiers qu'ils connaissent (souvent par sectorisation géographique), tout le monde doit être polyvalent et doit tout faire sur tous les dossiers. Résultat, c'est le chaos. Je suis tirée à droite à gauche pour aider à faire toutes les tâches possibles et imaginables, parfois sans trouver personne pour me dire comment le faire, parce que la personne qui auparavant était spécialisée (puis est devenue polyvalente, mais n'aurait quand même pas oublié tout cela) a la plupart du temps demander à être mutée ailleurs. Donc plus personne ne sait plus rien sur les spécificités de certaines opérations. On devient fou.
Heureusement, Virginie qui était en congé hier est revenue aujourd'hui, donc j'ai quelqu'un avec qui passer un peu de temps, discuter, fumer une ou deux cigarettes pendant la pause (je sais, c'est mal mais j'ai réduit ma consommation) et aller déjeuner. Demain, l'autre collègue qui partage son bureau avec moi va être absente et je pense que je vais en profiter pour bosser un peu plus longuement sur des dossiers perso de droit, la propriété, la possession, le démembrement de la propriété et tout ça... Je sais pertinemment que ça ne te dit rien du tout, mais si tu as le courage, tu pourras chercher un peu ce que c'est et si tu n'as pas le courage, tu pourras toujours me demander de t'expliquer la prochaine fois qu'on s'appelle.

A part tout ça, pas grand chose de neuf. Mon cousin m'énerve toujours autant. Je ne peux toujours autant rien lui dire parce que ma mère lui passe tout. Je rentre tard du boulot volontairement pour passer le moins de temps possible avec eux, ce qui est quand même gravissime je trouve, sauf que je fais des heures et ça c'est cool, ce soir à la badgeuse, j'ai un crédit de 6h28min, c'est-à-dire presque une journée complète que je vais pouvoir prendre sans poser de jour de congé.
Je pense à toi tout le temps. Je parle de toi souvent. Surtout à Virginie, mais à d'autres collègues aussi, pas dans le détail bien sûr, juste dire "mon compagnon vit en Belgique", ou "mon fiancé travaille comme technicien informatique". Et surtout, je t'aime. Tout le temps. Tout fort. Je t'aime. Et je t'envoie mille baisers parisiens pour ta soirée bruxelloise.

dimanche, juin 18, 2006

Chaleur du dimanche

C'est déjà la fin du week-end, encore une fois passé bien trop vite. Mais je ne me plains pas, parce qu'en fait, je m'ennuie. Je m'ennuie chez moi, je m'ennuie avec mes parents, je m'ennuie avec mon cousin qui ne fait que regarder le foot, je m'ennuie à réviser et à faire des plans de travail. Le week-end n'est pas du tout reposant, parce que je ne fais strictement rien qu'y m'amuse, je ne peux pas m'affaler devant la télé à regarder des feuilletons américains ineptes, je n'ai personne avec qui sortir sur Paris, et surtout je culpabiliserais si je sortais au lieu de travailler...
Le seul point positif, c'est que j'ai passé une partie de l'après-midi dans la chambre à regarder quelques épisodes de Six Feet Under, ce qui m'a quand même détendu.

Je n'arrête pas de penser à notre avenir, notre appart (et même notre future maison quand on sera prêts à devenir propriétaires), comment on va s'organiser, et combien ça va être merveilleux et doux de revivre ensemble après cette longue séparation.
A Paris, il fait super chaud, malgré quelques averses occasionnelles. Je suis dans ma tenue de week-end, chemise large et jean avec des mules au pied, et je commence à penser à faire un peu de repassage pour avoir de quoi m'habiller pendant la semaine. Tu verrais comme je fais l'effort de bien m'habiller, si tu me voyais tu me trouverais toute jolie et tu aurais envie de me croquer. En écrivant ça, je te vois sourire devant ton écran quand tu le liras et tu te diras que tu me trouves toujours belle et à croquer. Ca me fait toujours rougir quand tu me dis ce genre de choses ; mais c'est aussi pour cela que je t'aime.
J'essaierais de te passer un petit coup de fil après le dîner et avant d'aller me coucher, mais je ne peux pas te dire à quelle heure, vu qu'on mange à des heures abracadabrantes avec mon père qui arrache les mauvaises herbes du jardin jusqu'à ce que la nuit tombe (soit 21h passées) et mon cousin qui est passionné de foot et qui regarde en ce moment Brésil vs Australie et ce soir, je crois qu'on ne pourra pas couper au match France vs Corée. Si on ne gagne pas, on est bons pour se faire éliminer encore une fois, mais quelle importance ?
A tout à l'heure, love love.

samedi, juin 17, 2006

Et les mois passent...

Sans m'en apercevoir, j'ai terriblement délaissé mon blog au profit de nos conversations MSN et au téléphone, et je me dis que ça doit te manquer parfois de ne pas pouvoir me lire, moi et mes aventures banales et quotidiennes. Alors, je crois que c'est reparti pour un tour :)

Je ne sais pas si je t'ai dit, mais au boulot je travaille sur le même site qu'une fille que je connais bien et qui s'appelle Virginie. On était dans le même groupe de tronc commun à Clermont et, étant fumeuses toutes les deux, on se retrouvait souvent à la pause pour sortir griller une cigarette (NDLR : si je t'ai déjà raconté tout cela, tu as parfaitement le droit de sauter ce paragraphe, sinon tu risques de t'ennuyer à mort). On ne travaille pas dans le même centre : elle est à Est et je suis à Ouest, mais c'est juste deux étages d'écart ; du coup, on en profite pour aller manger toutes les deux et pour faire des pauses dans la journée à la machine à café. Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles je ne m'ennuie pas trop au boulot, alors que c'est quand même principalement de la paperasse.
Question travail en lui même, j'ai été cette semaine toute seule dans un bureau adapté (sous-entendu, adapté pour une personne handicapée, donc super fauteuil et écran plat 19'') et du coup j'ai pu bosser tranquillement sur la préparation du concours d'inspecteur qui se déroulera en octobre. J'étudie le droit civil et je ne crois pas que je pourrais aimer ce type de matière un jour, c'est aride et principalement théorique. Genre, le rôle de la jurisprudence, le principe de non-rétroactivité des lois, le droit de la propriété et la différence avec l'apparence de la possession... Et je n'en suis qu'au début.
A la maison, je travaille sur les deux autres matières : culture générale et note de synthèse. D'ailleurs demain, je vais rédiger des devoirs à faire corriger (pour ne pas avoir payé la préparation que je fais pour rien...).

Je te parlerais de mes collègues une autre fois, il commence à se faire tard (j'ai regardé la dernière d'Ardisson ce soir, mais pas jusqu'au bout...) et puis demain mon père va faire des changements sur la connexion Internet que j'ai et je crois qu'il va installer la clé flash USB (je crois que ça s'appelle comme ça) et on verra si ça améliore la vitesse et la stabilité de la connexion, et peut-être qu'on pourra s'offrir le luxe d'un petit MSN sans être "freezé".
Je pense à toi tout le temps et je t'aime à la folie.
Mille baisers.