Realm of the Sidhe

Diary of your sweet faery

mercredi, mars 31, 2004

Merci mon Amour

Merci pour ton mail avec les différentes adresses des cabinets de recrutement susceptibles de m'intéresser. Je vais faire une vague de candidatures ce soir et demain. Et je prierai secrètement pour décrocher un stage "près de chez nous".
Je t'aime.

Waou

Je profite de ma pause déjeuner pour squatter un peu un ordinateur de la salle info, lire mes mails et regarder ton blog, je n'étais pas certaine que tu aies posté. Et là, oh surprise, je trouve ton post énorme avec ta découverte à toi de DAoC, tes premiers persos, tes premiers pas, ton premier royaume. Albion. Ca a été mon premier royaume aussi mais je n'ai jamais joué, trouvant les paysages fades, tristes et terriblement pluvieux. Mon royaume à moi, ça a toujours été Hibernia. Mais aujourd'hui que je connais un peu plus le jeu, je suis prête à découvrir les autres mondes. Et genre une petite fufu sur Midgard, je pense que ça pourrait le faire. Bien sûr, il faudrait que tu m'aides, parce que je n'ai jamais joué que des mago, empathe et enchant... Et aussi je crois le début d'une sorcière sur Alb mais elle n'est jamais allé bien loin, je crois jusqu'au niveau 4.
Je voulais surtout te dire combien j'avais aimé ton post, et combien voir tout cela par tes yeux me fait des petits chatouillis dans le ventre, comme s'il s'agissait d'une grande épopée mythique menée par les grands héros de mon histoire. A l'époque, toi et moi on ne se connaissait pas encore, mais j'avais déjà entendu parler de La Caste de la Lune Noire, Claire était déjà complètement dans le jeu, Ben avec elle (et probablement déjà moine, à croire qu'il a toujours voulu être moine !). J'ai hâte de connaître la suite, mon bébé.

Je t'aime.

lundi, mars 29, 2004

Poil de la bête (devine laquelle)

Je n'ai pas passé une journée extraordinaire mais je me sens mieux. Je ne suis toujours pas "at the right moment, at the right place", mais au moins je ne pleure pas au téléphone en disant que je déteste ma vie. Bien sûr, je ne déteste pas toute ma vie. Il y a juste certains moments où je m'interroge très sérieusement sur le pourquoi je fais les choses et comment je choisis de les faire. Je crois que je n'ai jamais vraiment pris les routes pavées de brique jaune du Magicien d'Oz mais que j'ai fait ma spécialité à emprunter les chemins de traverse avec des ronces, des épines et de la boue jusqu'aux genoux. Ca ne rend pas ma vie facile. Mais c'est aussi ce qui fait que ce que j'ai et qui compte à mes yeux est un merveilleux cadeau. Comprendre, tu es un merveilleux cadeau dans ma vie.
Tu sais, tu fais énormément pour me rendre heureuse. Ta présence, nos discussions, nos projets d'avenir, ta chaleur et ta compréhension, ton amour, notre amour… tout cela est bien plus que je n'en demande pour être heureuse. Et je ne veux pas que tu arrêtes de m'appeler, sous prétexte que tu n'es pas toujours de l'humeur de Bozzo le clown et qu'il t'arrive moins d'aventures palpitantes que MacGiver. J'adore nos appels et entendre ta voix est vraiment important à mes yeux, parler, échanger nos idées, voire les frictionner l'une contre l'autre comme ça a pu arriver parfois, je pense que ça ne peut qu'être bon pour notre couple.

Je t'aime, Aicormamin…

samedi, mars 27, 2004

Et j'oubliais...

J'ai de nouvelles idées pour des prénoms .
Pour une fille : Selena, Amaranthe.
Pour un garçon (et oui !!!) : Marcus, Dante.

Dis-moi ce que tu en penses. Je t'aime.

Le recrutement dans tous ses états...

ou "Dessinez-moi un mouton". Alain Gavand.
C'est le bouquin sur lequel j'ai dû faire ma fiche de lecture. Tu n'es pas obligé de tout lire maintenant, je voulais juste te le faire partager.


Le recrutement est, pour une entreprise, la clé de voûte de son évolution et de sa pérennité. C'est bien le service du recrutement en interne ou le cabinet de recrutement en externe qui conditionne l'avenir de l'entreprise par le choix des collaborateurs qui vont y travailler. Le recrutement, intégré à la fonction Ressources Humaines, est le sas d'entrée d'une grande partie de la collectivité vers l'entreprise. Dans un contexte de mutation – importance de plus en plus flagrante de l'économie de l'immatériel et du savoir, intégration des nouvelles technologies de l'information et de la communication, emprise financière sur la gestion des entreprises – il est primordial que les acteurs du recrutement se ré-interrogent sur les enjeux et les évolutions de leur métier pour mettre en œuvre des démarches d'adaptation au marché et aux candidats.
Nous allons nous interroger sur les finalités du métier de recruteur (aussi bien au sein de l'entreprise que dans les structures externalisées) en analysant les pratiques actuelles et en proposant une vision alternative du recrutement, où l'aspect humain prédomine.

Alain GAVAND a choisi d'utiliser l'allégorie du mouton pour expliciter sa vision du recrutement dans les pratiques d'aujourd'hui : le candidat recherché est un mouton à cinq pattes ou un mouton de Panurge . Il est un mouton dans un troupeau de moutons. Certes, la comparaison est loin d'être flatteuse mais elle a le mérite de dénoncer de manière humoristique et pertinente une réalité trop souvent ignorée.
Les deux grandes tendances du recrutement sont en effet soit à la recherche du candidat parfait en tous points pour un poste donné, soit à l'attente d'un candidat "prêt-à-l'emploi" directement opérationnel. Pourtant, en définissant les besoins réels de l'entreprise – d'une part, l'analyse du contexte économique, technique et social et d'autre part, la définition du poste à pourvoir en collaboration avec le supérieur hiérarchique et le service Ressources Humaines – on aboutit à un cahier des charges qui se veut objectif, et qui limite la partialité du recruteur. Les critères de choix sont alors déterminés par ce cahier des charges, qui est néanmoins parfois rigide et inopérant. Il ne permet pas une vision globale et dynamique des compétences et aptitudes du candidat, il fait fi de la complexité de l'individu et il ignore la dimension évolutive d'un poste à long terme. Le choix de ces critères auraient donc un autre dessein : celui de mettre fin à l'incertitude du recrutement. Cette critique est soutenue par une constatation issue de la simple lecture des annonces d'offres d'emploi : les critères d'aptitude professionnelle varient suivant les postes proposés tandis que les critères de personnalité sont toujours similaires. Combien de fois lit-on les sempiternels "sérieux, dynamique et motivé", "doté d'une bonne aisance relationnelle" ou encore "autonome, disponible et mobile"? De surcroît, la logique de troupeau est tout aussi forte pour les critères professionnels ; on ne recrute que des candidats qui ont exercé la même fonction dans le même secteur, les annonces demandent "une expérience réussie d'au moins deux ans dans le domaine de…" ou moins explicitement "expérience similaire indispensable".
D'où vient ce simplisme qui s'étend dans les pratiques de recrutement? Le marché actuel a une devise, résumant aussi bien l'activité de l'entreprise que les attentes de leurs clients : "Toujours plus, toujours mieux, toujours plus vite". Mais à maintenir ce rythme endiablé dans les pratiques de recrutement, on se heurte rapidement à deux problèmes de taille. Tout d'abord, une tendance au conformisme absolu dans le choix des candidats ; il est indispensable d'esquisser des solutions de prévention de ce mouvement pour des raisons éthiques – dans un souci de respect de la singularité des individus – et pour des raisons pratiques – avec la pénurie de compétences due au "papy boom", la référence trop rigide à un profil-type entraîne une contradiction entre taux de chômage élevé et manque de candidat. Ensuite, le management par l'excellence ; il est nécessaire de dénoncer cette logique d'adhésion du salarié à l'organisation qui lui impose d'être gagnant, d'être toujours le meilleur et d'aller au-delà de ce qu'on lui demande. La volonté de qualité totale a un coût : l'effondrement, voire la dépression profonde de certains salariés qui ne sont "pas à la hauteur" de l'organisation.

Le candidat, quant à lui, en a assez d'être pris pour un mouton ; mais, tout en mettant en avant le décalage entre la réalité du processus de recrutement et leurs attentes, ils se trouvent enfermés dans une situation paradoxale. Le candidat est-il un objet marchand qui doit se vendre et dont il doit vanter les mérites et les qualités afin d'être embauché? C'est l'optique qui prévaut dans un contexte de crise économique où le maître mot "vendez-vous" est à son apogée, par exemple dans les décennies 1980 et 1990. Ou alors le candidat est-il un client pour qui le travail est devenu un bien de consommation? Cette vision est plus récente et plus circonscrite, mais les attentes de bon nombre de candidats et leurs choix en matière d'emploi – en terme d'épanouissement personnel, de développement des compétences, de conditions matérielles de travail, d'ambiance, de rémunération, d'horaires – montrent qu'ils "font leur marché". Le travail n'est plus le seul marqueur social mais une opportunité majoritaire de réalisation de soi. Une nouvelle mentalité émerge une nouvelle éthique du candidat apparaît : il a la volonté de réussir sa vie et plus de réussir dans la vie.
En 2004, on est loin des exigences délirantes des jeunes diplômés et des ponts d'or qui leur étaient offerts par les entreprises entre 1998 et 2000 ; toutefois, les entreprises déploient toujours des trésors de séduction pour attirer, motiver mais surtout fidéliser leurs "recrues" pour éviter la fuite des talents acquis. L'approche directe permet assez souvent de débaucher du personnel qualifié en attente d'un potentiel "mieux ailleurs", mais surtout le rôle d'Internet dans la recherche d'emploi a été une révolution. Le web est une nouvelle approche relationnelle dans le recrutement : la vie du candidat est bouleversée, enrichie de mille et une possibilités de chercher, de savoir, de postuler et de se faire connaître. Il peut répondre à des annonces en temps réel ou enregistrer son curriculum vitae dans une CVthèque consultable par les entreprises et les cabinets-conseil. Internet est un formidable outil de veille permanente.
Le candidat : objet marchand ou client? Est-ce donc là la seule alternative qu'offre les pratiques du recrutement? Comment faire du candidat un sujet, une personne qui ne joue pas un rôle et plus un objet conditionné, formaté, normalisé ?
Le candidat est avant tout quelqu'un. Car recruter, c'est mettre en relation et évaluer. La pratique est davantage un art qu'une science, bien qu'elle veuille se sécuriser par des techniques plus ou moins scientifiques (graphologie, tests de personnalité et d'intelligence, assessment centers) pour éviter qu'il y ait "erreur sur la personne". Il est primordial pourtant de ne jamais perdre de vue que l'acte d'observation est difficile et sélectif : il y a déformation de ce que nous percevons par ce que nous sommes, nos valeurs, notre tournure d'esprit, nos préjugés. Cette déformation existe tout autant chez les recruteurs. Mais l'entretien de recrutement ne peut pas être réduit à un seul relevé d'informations dénué de toute composante affective. En effet, chercher un travail, c'est s'identifier ou se contre-identifier par rapport à une tradition familiale ou un discours parental. Pour Gérard MILLER, "le domaine de l'emploi touche directement à la question de savoir ce qu'on est" et "travailler, c'est travailler sur son identité" . Mais lors d'un recrutement, les dés de l'identité sont pipés : il y a un accord tacite entre recruteur et recruté sur la part d'illusion qui accompagne le rituel du recrutement. Il est presque impossible d'être soi-même lors d'un entretien ; non que les candidats mentent, ou manquent de talents, mais bien parce qu'il se situent sur le plan de la séduction pour se présenter sous leur meilleur jour, tout comme lors d'un premier rendez-vous amoureux. Le regard du recruteur, c'est le regard de l'Autre : c'est dire si l'image de soi, celle qui est, celle qui est ressentie et celle qui est perçue, est d'un importance capitale.
Le recrutement est avant tout une affaire de relations entre des individus ; mais c'est aussi un secteur d'activité, un "business" comme un autre et dont l'être humain est l'enjeu, le cœur de la transaction. Et surtout : recruter, c'est choisir et choisir, c'est exclure. Et il se fait puissamment sentir la nécessité absolue d'une éthique, cet art de diriger sa conduite. Qu'il s'agisse des critères de sélection, de la restitution des informations quant à la décision, de l'application de la norme NF mise en place par le Syntec ou d'une possible discrimination raciale, sexuelle ou liée à l'âge, le recrutement doit accorder l'humain (respect de l'autre, de la différence, recherche de la qualité) et l'économie (rentabilité, notion de service et d'exigence client). C'est une question d'éthique, parce que le candidat au recrutement n'est pas un objet à vendre, un client à satisfaire ou quelqu'un quelconque : c'est une personne à part entière. Le recrutement doit se faire à la lumière des hommes.

Voilà . Luv.

Overwhelmed... mais dans le bon sens :)

J'ai l'impression d'être totalement submergée par le réel et le ressenti. Ce que je fais, dois faire, pense à faire. Ce que je ressens, ce que je ne voudrais pas éprouver, toutes mes sensations. Je crois que j'ai vraiment besoin de cette pause si attendue, chez toi. Je sais que tu ne m'en voudras pas si je ne range pas l'appartement, si je ne fais pas à manger tous les soirs, si je joue toute la journée au lieu de travailler. J'ai besoin de cette détente, de cette décontraction et de ne pas me sentir coupable de ne rien faire.
Heureusement on est samedi, et j'ai fait la sieste deux heures cet après-midi. J'avoue volontiers que j'adore ça. En pleine journée, après déjeuner, faire un petit somme roulée en boule dans ma couverture toute chaude et accueillante. Pourtant, ton corps me manquait, j'aurais aimé enrouler mes jambes contre les tiennes, poser ma tête contre ta nuque, accrocher mes bras autour de ton torse, sentir ton odeur, ta chaleur, ton désir aussi…

J'ai envie de changer d'univers, de changer mon rapport au temps, à l'espace, aux sentiments. Je voudrais tout changer. Je voudrais évoluer. J'ai la vague impression d'être encore une petite fille bloquée dans son rôle, comme si elle ne pouvait pas s'en débarrasser et c'est particulièrement difficile. De la dépendance financière et affective à mes parents, je désire cette autonomie et cette liberté que je trouve auprès de toi. De mon rôle d'éternelle étudiante, je désire un boulot un chouia épanouissant et rémunérateur. De ma peur de ne pas être aimée, je désire ressentir chaque jour tes sentiments, parce que je sais que tu m'aimes plus que tout. Je sais que ces choses se feront avec le temps et probablement dans moins longtemps qu'on ne croit, mais… Voilà, il y a un "mais". Mais je voudrais déjà y être. Surtout.

Je t'aime. Et en petit cadeau, un peu de lecture avec le prochain poste…

vendredi, mars 26, 2004

Quelle honte...

A ma grande honte, j'avoue humblement, je confesse... j'ai regardé la Nouvelle Star toute la soirée. Tu sais, cette émission où M6 recherche un(e) chanteur(se) pour en faire la super star du moment. Et j'ai été stupéfaite. Autant l'année dernière, les candidats étaient, euh comment le dire gentiment pour ne pas les vexer ? Ah ! Je m'en fiche, ils ne lisent pas mon blog, ils étaient mauvais, pas bons, nuls, craignos et chantaient comme des vaches espagnoles aspirées dans l'oeil d'un ouragan. Quelque chose du genre de "mééheuheuihmeuh".... Même moi, je peux faire mieux. Tu vois le genre ?
Et cette fois, la compétition n'en est qu'à ses débuts et les jeunes chanteurs sont presque des pros, j'ai été bluffé par la voix de certains, le charisme d'autres. Un moment bien agréable, ma foi.

Et je vais me blottir dans mon lit, en pensant tendrement à toi. Je t'aime.

mardi, mars 23, 2004

Et aussi...

La Weatherpixie est revenu après 6 jours d'absence... Je ne comprends pas...

Mon Amour, toi toujours...

Mon cœur, je n'ai pas cessé de réfléchir à ton dernier post et j'ai décidé de ne pas répondre tout de suite. Je me rends compte que je t'ai blessé par des mots qui n'étaient peut-être pas les mieux choisis pour exprimer ce que je ressens et je ne veux pas poursuivre dans cette voie. Je préfère qu'on en reparle, si tu en as envie, quand on sera tous les deux et que je tiendrais dans mes bras. Que je pourrais murmurer des mots doux à ton oreille. Que je pourrais te faire sentir combien je t'aime et combien tu es devenu essentiel et indispensable à ma vie toute entière, à mon cœur, à mon âme… Et quoi que tu ressentes à ce sujet, jamais ce que tu es n'a "mis à mal notre relation", comme tu le dis. Je ne ressens pour toi que de l'amour. J'ai juste parfois une sensibilité à fleur de peau qui me submerge (d'où les larmes) et une peur irraisonnée que tu me rejettes et que tu t'éloignes (d'où la crainte de tes silences et peut-être de ta voix).

Je t'aime, toi et toi tout entier. Et ce n'est la faute de personne si toi et moi ne sommes pas totalement parfaits, si nous avons des faiblesses, si la distance nous mine, si le besoin de l'autre est si fort que parfois… parfois, on n'entend plus que sa propre détresse et pas celle de l'autre. Je n'ai pas entendu ton désarroi dans notre conversation d'il y a deux jours, parce que les choses que je ressentais étaient si violentes et si difficiles à exprimer que je n'ai pas pu, pas su me rendre compte de combien tu pouvais te sentir blessé. C'est pour ça que je te demande pardon. Je m'en veux de t'avoir fait mal ce soir-là, parce que tu es l'être qui m'est le plus cher, tu es ce gramme de finesse dans un monde de brutes, tu es ce soleil qui me réchauffe quand j'ai froid, tu es cette étoile qui me guide vers notre vie à deux, tu es mon havre de paix, mon petit cœur, ma moitié…

Je t'aime.

dimanche, mars 21, 2004

Mood = distressed and ecstatic...

Je viens de lire le post de ton blog de hier soir et j'ai adoré... Phil est le sauveur de l'univers, en lien, j'ai trouvé ça trop drôle... Et j'avoue que j'adore que tu me parles de tes journées, même si tu ne les trouves pas passionnantes, moi je les trouve souvent géniales. Enfin disons que c'est surtout la façon dont tu les racontes.
Je m'embrouille c'est terrible.

Je ne vais pas tarder à partir en bibliothèque, j'essaierais probablement de trouver un bouquin qui parle du recrutement, parce que j'espère vraiment décrocher ce stage à Bruxelles, en plus apparemment il est relativement bien indemnisé. Je veux ce stage !!! (s'excite un peu, mais va se calmer bientôt...)
Bon, trop de boulot, trop de trucs à faire et je trouve encore le temps pour des trucs plus cool, voire merveilleux qui me rendent toute chose. Je t'en parlerais un peu plus longuement une autre fois, surtout que je n'ai rien trouvé à mon goût.

Je t'aime mon chéri, passe un doux dimanche. Je penserais fort à toi, assise au milieu des bouquins....

samedi, mars 20, 2004

World before Columbus

If your love were taken from me
Every color would be black and white
It would be as flat as the world before Columbus
That's the day that I lose half my sight

If your life were taken from me
All the trees would freeze in this cold ground
It would be as cruel as the world before Columbus
Sail to the edge and I'd be there looking down

Those men who lust for land
And for riches strange and new
Who love those trinkets of desire
Oh they never will have you

And they'll never know the gold
Or the copper in your hair
How could they weigh the worth
Of you so rare

If your love were taken from me
Every light that's bright would soon go dim
It would be as dark as the world before Columbus
Down the waterfall and I'd swim over the brim

Those men who lust for land
And for riches strange and new
Who love those trinkets of desire
Oh they will never have you

And they'll never know the gold
Or the copper in your hair
How could they weigh the worth
Of you so rare


Suzanne Vega - from Nine objects of desire

Je voulais voir ces paroles écrites et pouvoir les lire à satiété en repensant au fait que ces paroles te rappelaient moi et ce que tu ressens. C'est l'une des plus belles déclarations d'amour que tu aurais pu me faire, et je ne m'en lasse pas. Je crois que je ne m'en lasserais jamais.

Savoir que tu m'aimes est chaque jour une surprise quand je me réveille, un bonheur latent le long de ma journée et un tendre secret avec lequel je m'endors le soir. C'est là à chaque instant, cela me prend à la gorge et me donne envie de pleurer toutes les larmes de mon coeur, pas parce que je suis triste mais parce qu'au contraire c'est la chose la plus merveilleuse qu'il m'est jamais arrivé, cela me donne envie de crier, de rire, de vivre plus fort... Tu me manques chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde et je te promets, je te promets une vie où je serais toujours près de toi et où le manque et la distance ne seront qu'un vieux souvenir que nous aurons laissé derrière nous.

Je t'aime.

Un moment avec toi

J'ai cherché les paroles de World before Columbus sur Always on the run pour les lire. Je les ai lues encore et encore. Et j'ai pleuré.
Je t'aime.

jeudi, mars 18, 2004

Minuit passé...

J'ai enfin fini mon boulot, Michelin, des heures de sommeil perdues pour rien en fait, parce que mon intérêt pour le marketing est bien moins que le probable néant dont est composé le pseudo-univers qui entoure l'Univers tout entier qui s'expands à l'infini...
J'ai lu ton blog, écouté Counting Crows (encore) et Suzanne Vega. Tu as raison, je ne connaissais pas cette chanson, douce et mélancolique. Mais je reconnais que j'adore sa voix, comme un velouté tendre qui me donne envie de me déhancher au ralenti... World before Columbus...

Tu me manques tant, parfois. Tant que je pourrais tout laisser tomber derrière moi pour me blottir dans ta chaleur et ton amour. Je ne pourrais pas vivre sans toi, et je me bats sans cesse contre mes démons, contre les tiens aussi, pour être assez forte pour tout mener de front : toi, mon stage, mon mémoire, mes cours...
Je vais me coucher, mon doux Prince, mon coeur, mon Amour...

Je t'aime.

mercredi, mars 17, 2004

Contre vents et marées

J'ai déniché un nouveau petit site vraiment très mignon, je ne te dis pas de quoi ça parle, mais j'aimerais bien que tu ailles y faire un tour. Le voilà, Chloé.
Le temps passe à la fois trop vite pour que je puisse faire ce que je dois, et trop lentement pour que je puisse faire ce que je veux.

Mon travail de marketing international n'avance pas, je dois faire un exposé sur la structure organisationnelle du groupe Michelin en terme de décisions de production, de marketing, de communication et de ressources humaines pour demain (encore un truc nul sur lequel je n'ai aucune envie de travailler…) et sur le positionnement des boissons énergisantes comme Powerade en Italie pour lundi. Ajoutons à cela un exposé mardi matin sur les problèmes raciaux rencontrés de nos jours en Afrique du Sud, parce qu'évidemment la fin de l'apartheid n'a pas vraiment fait bougé les choses en profondeur : la population noire continue d'avoir une espérance de vie inférieure à 50 ans et elle est en baisse à cause du Sida, elle est 3 à 4 fois plus pauvre que la population blanche, elle est moins bien éduquée et a donc moins de chances de s'en sortir, et elle souffre encore aujourd'hui d'une violente discrimination pouvant aller jusqu'au meurtre. Programme réjouissant. Ajoutons encore un rendez-vous avec la charmante dame qui nous suit pour l'étude de cas Old England, dans laquelle nous sommes des baudets servant à effectuer un travail stratégique inintéressant et non rémunéré (ô joie, ô bonheur…). Enfin, le stress de mon entretien de recrutement pour ce stage à Bruxelles ne fait que décupler, et c'est vendredi matin : cela me paraît bien trop proche pour que j'ai le temps de bien me préparer et bien trop lointain pour réussir à me calmer.
Je déteste véritablement être surchargée de travail, c'est l'une des pires choses qui puissent m'arriver parce que je deviens acariâtre et grincheuse, stressée et je somatise au point de ne pas vouloir aller en cours demain après-midi. J'ai mal au cœur et mal au ventre, rien que d'y penser.

Par contre, j'ai trouvé dans un journal un modèle de robe de mariée que j'ai découpé pour pouvoir te le montrer la prochaine fois qu'on se voit. C'est un modèle apparemment en satin avec une sorte de cache-cœur sur la poitrine et une traîne et… enfin c'est vraiment adorable et j'ai hâte que tu me donnes ton avis sur le sujet.
Bon, allez je me remets au boulot, sinon je ne risque pas de terminer tout cela à temps.

Je t'aime, mon cœur.

lundi, mars 15, 2004

Good news :)

J'ai reçu un appel ce matin de la responsable de recrutement international du groupe Alten, pour une offre de stage à Bruxelles dans une société de haute technologie. J'ai rendez-vous pour un entretien vendredi matin à 9h00. J'ai le ventre tout noué, je suis stressée et anxieuse, mais tu peux être sûr que je vais super bien le préparer, cet entretien.
C'est pour un poste de chargé de recrutement sur des profils d'ingénieurs avec de temps à autres des missions ponctuelles de communication, bref, ce poste est fait pour moi. Je le veux. Et ça sera une merveilleuse occasion de passer 6 mois avec toi à Bruxelles ...

Je t'aime.

dimanche, mars 14, 2004

I need a hero...

En ce moment, je n'arrête pas de dormir très tard. J'ai beau mettre mon réveil pour me lever, j'avoue que je préfère largement rester blottie sous mes grosses couvertures. C'est très agréable, mais ça me donne l'impression d'être en retard pour pas mal de choses. Mais je me dis, tant pis. Tout ce qui n'est pas fondamentalement essentiel peut bien attendre.
J'étais super contente de voir les derniers épisodes de Buffy, mais ce ne sont pas les meilleurs épisodes de la série, contrairement à ce que certains fans semblent penser. Je n'ai pas été déçue, parce que c'est Buffy, mais je les trouve néanmoins un tantinet bâclés et c'est dommage. Heureusement il y en a plein d'autres qui sont vraiment géniaux et que j'ai vraiment hâte de te faire découvrir. Par exemple, les deux derniers épisodes de la saison 4, qui sont assez grandioses (enfin, moi je les adore) et quelques autres : celui en forme de comédie musicale, l'épisode muet, les épisodes avec Spike et Drusilla.

Enfin, assez parlé télé. J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé ce week-end. Et j'aimerais bien savoir quels sont les deux autres films que tu as loué avec Catch me if you can. Je vais probablement t'appeler dans vraiment pas longtemps alors j'espère vraiment que tu n'es pas plongé dans un pizza maison, un autre film, une partie d'Ultima on line ou autre chose… J'ai beau savoir que tu adores quand je t'appelle, je préfère que tu n'aies pas à choisir entre ton activité et mon appel.
Je t'aime, tu sais…

Au fait, je me disais, pour un premier animal domestique, on pourrait avoir un cobaye, c'est une sorte de petit cochon d'Inde, qui siffle et grince un peu des dents et est très très affectueux. Parce que j'adore les chats, mais si on habite dans un premier temps en ville et en appartement (ce qui est probable) ce ne sera pas très cool pour la pauvre bestiole. En voilà…

Je t'aime, mon petit cœur.

samedi, mars 13, 2004

Un samedi sur la terre...

J'ai retrouvé mon vieux CD de James Yorkston and The Athletes et ça m'a fait un bien fou de l'écouter un peu, juste comme ça. C'est de la musique toute tranquille, douce et apaisante, ce qui est exactement ce qui me fallait après avoir passé 4 bonnes heures à essayer d'écrire un f**** modèle de lettre de motivation. J'ai l'impression d'un violent surplace et ça commence à bien faire, alors c'est décidé je me lance dans la recherche d'un modèle sur Internet, comme ça au moins je n'aurais pas l'impression de perdre mon temps, accoudée à mon bureau à regarder le mur qui, somme toute, est blanc. Blanc, juste blanc. Pas blanc cassé ou crème ou beige. Blanc.
Au moins, côté ménage, ça va. J'ai changé tout le linge de lit : housse de matelas, draps, housse de couette, taie d'oreiller ; j'ai fait la poussière par terre et traqué les moutons sous le lit et sous le bureau et sous la commode (ben oui, y'en avait plein) ; j'ai passé un coup de chiffon sur les meubles ; j'ai trié mon linge et fait tourné le linge sale. Que des trucs passionnants ! Mais normalement, c'est plus facile de travailler dans une chambre toute propre. Là, je dis non. Pas d'arguments, pas de commentaires. Juste non, c'est pas plus facile. La preuve, je galère depuis 4 heures.

Je vais essayer de limiter le côté geignard et pleurnichard sur mon triste sort de fille en week-end qui n'arrive pas à travailler parce que c'est un peu ridicule quand même. Sinon, je suis super impatiente d'être à ce soir pour la diffusion des trois derniers épisodes pour toujours de Buffy. Il y a des grosses batailles, des combats au corps à corps, des dialogues piquants, Angel qui revient faire un tour, des gens qui meurent et d'autres pas… Bref, ça va être cool. Et puis, ma journée s'est pas trop mal passée. Encore que je vais aller prendre une aspirine pour couper ce méchant mal de tête qui me menace sourdement. J'espère que tu me pardonneras de ne pas t'appeler ce soir, de t'envoyer juste un SMS, mais Buffy va se finir très tard, mon père a décidé de m'épingler (en prenant soin de préciser que, "non, ça me regarde pas") sur ma trop forte consommation de téléphone et mes parents ne sont pas allés faire les courses donc on n'a pas acheté cette fameuse prise téléphone / ADSL. Par contre, je t'appellerais demain dans la journée (pas trop tôt, parce qu'avec la journée d'aujourd'hui et le déménagement de ta mère, tu as dû avoir une journée un peu rude… et les courses auxquelles tu es allé tout à l'heure…). J'adore t'avoir au téléphone, mais plus on s'appelle et plus tu me manques. Je préfère, et de loin, t'avoir en vrai tout contre moi. Euh… au cas où tu te poserais la question, sur le sens de mon avant-dernière phrase : cela ne veut absolument pas dire que j'ai subitement décidé de t'appeler moins, ça veut juste dire que oui, tu me manques et t'avoir souvent au téléphone accentue cette sensation de manque. Je n'ai cependant pas du tout l'intention de changer quoi que ce soit à cela, parce que ne plus t'avoir au téléphone serait tout simplement atroce. Enfin, c'était juste au cas où tu te poserais la question.

Je t'aime, mon petit cœur. Chaque moment loin de toi est un moment qui a perdu un peu de sa saveur. Je t'aime.

vendredi, mars 12, 2004

My mood : happy and loved

Bon, je suis un peu plus active aujourd'hui que ce que j'ai pu l'être ces derniers jours, même si j'ai néanmoins du mal à obtenir le dynamisme dont je rêvais secrètement. J'ai refondu mes deux CV, celui en Français et celui en Anglais, d'ailleurs je te les enverrais pour que tu vois combien ils sont jolis (oui, je sais, ce n'est pas le but d'un CV, mais c'est pas plus mal qu'il ne soit pas trop moche). J'ai fait la modification que tu m'as conseillé au niveau des langues. Enfin tu verras.

J'ai hésité aussi à mettre en plus sur mon blog un petit smiley qui reflèterait mon humeur, du genre de ceux qu'on trouve sur Imood, mais je ne sais pas si j'aurais le temps et l'envie de le faire évoluer en même temps que ce que je ressens et du coup, je ne l'ai pas encore fait. Mais ça viendra peut-être ...

Et aussi, je n'ai pas encore tout à fait arrêté de fumer (mais je sais qu'on en a déjà discuté et que ce sera plus facile pour tous les deux, si on le fait ensemble et qu'on se soutient mutuellement), par contre je ne sais pas trop pourquoi je ne me suis pas rongé les ongles depuis au moins 4 ou 5 jours. Je ne sais pas ce qui arrive, parce que c'est tout à fait le genre de choses qui n'arrive jamais et puis Paf, pastèque... Enfin, j'en profite et peut-être même que j'y prendrais goût, à avoir des ongles.

Je t'aime, mon chéri. Tu me manques.

jeudi, mars 11, 2004

Te prendre dans mes bras et te regarder t'endormir contre moi

Je viens de voir le dernier post de ton blog. Je ne pensais pas, ou pas forcément que tu te sentais si mal et désemparé face à la situation que tu vis dans ton boulot et dans les difficultés que représente une relation à distance avec moi. Je ne peux qu'essayer de comprendre ce que tu ressens. La frustration de me savoir loin (que je ressens aussi), la déception et la fatigue de ton travail…
Après notre appel de ce soir (enfin le premier, puisque tu dois encore être dans ton bain à cette heure-ci), j'ai l'impression que tu as repris du poil de la bête et que les choses vont mieux. Mais tu sais, tu n'as pas besoin de me protéger de ce que tu éprouves, même si c'est de la mauvaise humeur. Parce que ça arrive à tout le monde, et à moi en premier.

Ce qui me réconforte, c'est de penser que je viendrais passer de longues journées près de toi dans quelques semaines. Deux semaines ou un peu plus. Etre là quand tu te lèves le matin, quand tu rentres fatigué du boulot, quand tu te réveilles la nuit en te demandant si ce n'est pas un rêve. Etre là pour te regarder dans les yeux et te dire que je t'aime, pour m'occuper de toi et te laisser t'occuper de moi, être là pour toi.
Je t'aime, mon cœur, je t'aime. Je sais que les choses ne sont pas faciles pour toi, elles ne le sont pas plus pour moi. Je te promets une chose, ce sera bientôt fini et on sera tous les deux.

Je t'aime.

mercredi, mars 10, 2004

Mon doux péché de paresse...

Mon cœur, tu as vraiment l'air bien fatigué… J'ai vu ça dans ton mail et je pense aussi que tu devrais dormir. Plus. Beaucoup. Longtemps. Je pense que ça serait pas mal de te coucher tôt ce soir et demain soir, mais pour ne pas que tu te sentes tout seul, je bloguerai tout plein, comme ça, ça te fera de la lecture et des nouvelles de moi.
A propos de nouvelles, on peut dire que je suis une grosse flemmarde. Je n'ai strictement rien fait du tout aujourd'hui. Je me suis levée aux environs de midi. J'ai déjeuné, j'ai comaté sur le canapé avec la télé qui tournait. Ma mère est rentrée vers 17h (elle rentre tôt car son bureau est en plein déménagement, pas de chance pour moi) et je n'avais rien débarrassé, pas même la table du petit déjeuner. J'ai fait un peu de rangement, vaisselle et tout, pris une douche et je suis allée faire un loto pour mon père. Je rentre, regarde encore la télé, surfe sur internet à la recherche de tout et de rien. Bref, une larve. Pas glorieux. Je vais essayer de me rattraper :).

Je t'aime.

lundi, mars 08, 2004

Terrible journée...

Mon petit cœur à moi… Cette journée oscille lentement entre le catastrophique et le ridicule. Je n'avais qu'un cours d'anglais (3 heures de transports pour 2 heures de cours, pas très cool) mais j'avais ce fichu exposé à faire et puis j'aime bien le prof qui est sympa et rigolo (ce qui se révèlent être des qualités rares parmi mes intervenants, ces derniers étant plutôt stressés, nerveux et exigeants). Mais entre Marlène qui me réveille ce matin avec son appel pour me dire que sa maison a été cambriolée, l'exposé à faire toute seule alors que je ne comprends pas tout le texte, l'ambiance qui frise le délire complet une fois en cours…
La moitié de la classe manquait pour le cours de cet après-midi, sur la moitié qui était là (c'est-à-dire 7 personnes en tout) 2 se sont battues avec un insecte bizarre pendant 15 minutes à grands renforts de cris stridents pour le faire sortir par la fenêtre, l'une a réussi à contredire le prof sur l'histoire américaine alors qu'il est diplômé en American Studies, donc il connaît son sujet quand même, une était tellement amorphe que seule sa main soutenait habilement son menton qui était au bord de l'effondrement sur la table. Je suis complètement consternée, d'abord d'être parmi ces espèces d'énergumènes et ensuite pour ce pauvre prof qui supporte vaillamment bien qu'avec cynisme la classe à qui il doit faire cours.

Je me suis donc levée assez tôt, et je n'avais visiblement pas assez dormi. Ma conversation avec Claire a duré jusqu'à près d'une heure du matin, et j'ai pu lui parler de plein de trucs. De son côté, elle n'a pourtant pas pu en faire autant, étant donné qu'avec le téléphone au milieu du salon entre Ben et Doudou, les choses étaient plutôt compliquées. Mais j'ai eu une promesse de mail pour un jour ou l'autre. Mais ça fait du bien d'avoir pu parler un peu.
En revanche, de retour à la maison ce soir, je sens le contre-coup du manque de sommeil, j'ai un mal de crâne carabiné et j'irais bien dormir là maintenant tout de suite si je n'avais tellement faim que je me vois contrainte d'attendre d'avoir dîné. Donc, j'essaie de t'appeler ce soir, mais juste quelques minutes pour entendre ta voix et te dire que je t'aime et puis dodo. Et c'est décidé, demain j'ai un peu de temps et je me mets à faire des lettres de motivation pour mes candidatures à Bruxelles. Il me faut aussi un CV en anglais, mais ça va être assez coton. Je demanderais à un prof de me relire…

Je t'aime Chéri.

dimanche, mars 07, 2004

Courrier dans ma boitomail

J'adore recevoir des mails, surtout quand c'est les tiens et que je me dis que faire une demande de volontariat dans une des boîtes dont tu m'as fourni les coordonnées pourrait me rapprocher de toi pour plusieurs mois avant la fin de mes études, ça me comble de joie et de bonheur... Comme ça :

Love, love, mon bébé...

Plainte qui n'en finit pas...

Au lieu de bosser mon anglais qui serait quand même la chose à faire puisque je passe devant ma classe dans moins de 24 heures, j'ai décidé de ranger ma chambre. Fringues propres et pliées dans l'armoire, fringues à laver dans le panier à linge, papiers triés et rangés, aération pour refroidir un peu l'atmosphère (qui doit être aux alentours des 23°C, alors qu'une chambre c'est plutôt 19-20°C) et allumage d'encens pour que ça sente bon. Ca sentait déjà bon, mais depuis que Claire m'a offert de l'encens à la rose, je ne manque aucune occasion d'en mettre à brûler, c'est l'encens des sentiments profonds et de l'amour, alors ça me fait penser à toi.
Marlène n'a pas encore rappelé. Ca m'énerve.
Je vais essayer de bosser un minimum, heureusement que j'ai trouvé quelques textes de la Harvard University pour étoffer un peu mon intervention, et que Génia m'a parlé du paradigme minimaliste (théorie de Lazersfeld développée dans The American Voter). Je ne saurais pas expliquer exactement les implications de cette théorie mais je trouve que le nom fait classe ;).

Je t'aime, mon petit cœur.

Réflexions en vrac...

Oh la la, c'est nul, je suis bloquée depuis dix mille ans sur ce texte d'anglais débile récapitulant les mésaventures de l'élection Bush vs. Gore en 2000 et les principes du vote démocratique pour élire un gouvernement qui est tout au contraire aristocratique puisqu'il s'agit d'un vote pour que les meilleurs soient au pouvoir (nos chers représentants, les élus en tout genre) et non véritablement le peuple, trop stupidement moyen avec le principe du référendum comme complexification de la vie politique s'il doit intervenir à tous les stades de la décision d'un vote. Je ne sais pas si c'est clair, mais le texte n'est pas très clair non plus et je n'arrive pas à déterminer d'après ma lecture si les Américains (entre autres) sont cons selon Aristote (philosophe grec de l'Antiquité, mais apparemment plein de sagesse) ou selon John Stuart Mill (philosophe et économiste anglais du XIXème siècle), ou bien étant donné que l'auteur est américain et je doute fortement qu'il s'insulte lui-même ou bien ses compatriotes s'il ne s'agit pas plutôt d'une remise en cause de la démobilisation des peuples quant aux élections qui ne représentent que peu d'intérêts face aux coûts pour les personnes. Ce qui est aussi une possibilité. Je reconnais volontiers que ce texte m'énerve, ce qui explique probablement le paragraphe ci-dessus. Pardon, mon cœur, je ne voulais pas vraiment t'infliger cela mais il fallait que ça sorte et quand j'essaie d'en parler à mon père, il me dit "et pourquoi tu n'es justement pas en train de travailler dessus ??" et ma mère dit "chut….." parce qu'elle est en train de regarder Ripostes et que ça l'intéresse.
En plus, j'essaie depuis deux jours de joindre Marlène. Recherche Marlène Désespérément. Et cet après-midi, elle est encore sortie. Mais où ? Avec qui ? Pourquoi ? Et surtout comment que ça se fait qu'elle rappelle pas ? Parce que c'est demain qu'on passe en duo à l'oral en cours d'anglais, et moi je me débrouille mais Marlène elle rame sévère en anglais, donc elle pourrait faire un effort. Ne serait-ce que l'effort de me rappeler quand je lui laisse un message 1) sur le répondeur de son portable, 2 ) chez elle aussi par le truchement de son beau-père.

Bon, allez, j'arrête de parler de boulot, sinon je risque une mort prématurée due à l'excédent évident de stress (il y a un reportage là-dessus, ce soir sur Canal, mais je crois que ça se passe au Japon, alors ça me concerne pas trop en fait, mais on ne sait jamais, comme dit l'adage "il vaut mieux prévenir que guérir" et aussi "le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver… le travail me court après et il est pas près d'me rattraper…". Très jolis proverbes.

J'ai continué ma visite des blogs, je visite, je lis, je rigole, je verse parfois une petite larme ou je m'interroge sur des mots genre "criss" et "caliss" ou des trucs du genre qui font partie du dialecte québécois, je dis dialecte parce que c'est du français qui a évolué et je vais pas dire patois, enfin même dialecte ça fait bizarre. Bon c'est des trucs québécois. Et y'a plein de blogs québécois. Et plein de trucs bien, c'est assez incroyable, j'en viens à me dire que la France n'a que peu de blogueurs de qualité. Et puis en lisant, je me suis rendu compte qu'il s'agissait bien souvent de pitis Français qui ont émigré au Québec. Alors je suis un peu contente, ça fait chaud au cœur de me dire que finalement on en a des blogueurs, même s'ils sont de l'autre côté de l'Atlantique. Et puis c'est pas mal le Québec, je crois pas que je pourrais y vivre (-40°C en hiver et seulement 2 semaines de congés payés par an… je mourrais…) mais ce serait sympa d'y aller en vacances, en été. J'ai envie de visiter tout plein d'endroits avec toi. On commencerait par Kyoto, et puis Brocéliande et puis les plages d'Irlande près de la campagne et des collines, mais tu ne me feras pas grimper dessus, j'ai déjà donné et aussi la Suède et puis le Québec. Ce serait cool, non ? Oh, bien sûr on pourra pas faire un voyage par an parce que ça coûte cher, mais un de temps à autres. J'ai envie de faire tout plein de trucs avec toi. Tu me manques, tu sais. J'ai hâte que tu m'appelles ce soir, entendre ta voix, discuter encore et encore, te dire que je t'aime et savoir que tu l'entends, que ce n'est pas un simple bout de papier. Je t'aime .

vendredi, mars 05, 2004

Rosa, rosa, rosam, rosae...


Which Weird Latin Phrase Are You?

If you only knew the power of the dark side.

" If you only knew the power of the dark side." There are two possibilities: you are a Star Wars geek, or you are unreasoningly scary.

Full Moon Tonight

C'est la Pleine Lune ce soir et la seule chose dont je me réjouis pleinement c'est qu'un jour je ferais des trucs avec toi pour cette occasion en particulier. Lorsque la lune est pleine, quelque chose de puissant se produit. Je ne sais pas l'expliquer, le comprendre ou le prouver ; pourtant, l'influence en est bien réelle.
Je me sens plus vivante, je palpite, j'exulte intérieurement sans pouvoir l'exprimer. Je sais que tu ne me trouveras pas dingue si je suis exubérante et fofolle ces nuits-là, et ce sera merveilleux de l'être avec toi.
Je t'aime, mon petit cœur à moi…

Un instant unique...

Un instant unique
Gravé dans le temps
Qui brille comme une étoile
Dans un ciel opaque
Une éternité, un fragment de seconde,
Un million d'années
Réduits en une seule,
Quand tout se fige
Que la vie explose
En rêves infinis
Et que tout est à jamais
Bouleversé
En un battement de paupières.


Cet instant où je t'ai rencontré.

Days of light :)

Mon cœur, mon bébé, mon Amour… Les jours passent et se ressemblent tous pour moi en ce moment. Je ne fais pas grand-chose, je manque de cette activité physique et cérébrale qui m’aide à garder un moral en bonne forme. Quand je ne fais rien (à moins que ce soit intentionnel), je m’ennuie et je me sens vide. J’ai suffisamment peu de cours pour me demander pourquoi je me déplace, et les études de cas sont suffisamment débiles pour que je me demande pourquoi je les fais.

J’ai lu ton blog. J’adore ta nouvelle façon d’aborder ce que tu as envie de me dire. J’ai l’impression de te voir me regardant dans les moments où je suis près de toi et de m’entendre penser que c’est ce que toi tu penses dans ces moments-là. Ma phrase est un peu compliquée mais je suis sûre que tu comprends et que c’est l’effet que justement tu attendais.
J’aime ta façon de me décrire, même si pour le moment je ne fais que regarder la télé. Mais comme je suis une énorme téléphage (au sens figuré), je suppose que ce n’est pas grave du tout.
Dans l’instant, je meurs d’envie de venir à la cuisine avec toi et de t’apprendre à faire un gratin dauphinois, parce que ce n’est ni vraiment compliqué, ni particulièrement long… Et puis ça cuit tout seul comme un grand dans le four. Je t’apprendrais

Tu sais, tu me manques. Tu me manques de plus en plus, chaque jour qui passe. Je me démène un peu pour trouver quelque chose que je puisse faire à Bruxelles pendant quelques mois, pour habiter avec toi (l'avantage le plus phénoménal à mes yeux), avoir une nouvelle expérience européenne à part l'Irlande sur mon CV et aussi… euh ? en fait, non, surtout habiter avec toi. Avec un petit salaire de mon côté, on pourrait vivre assez confortablement tous les deux. Et je te forcerais à faire tous ces trucs que tu recules depuis des mois, faute d'argent et de temps. Et puis je pourrais jouer aussi à DaoC et devenir un peu plus pro dans ce que je fais, pour pouvoir peut-être un jour tenter Camlann, histoire juste d'avoir un perso et de faire coucou à Claire, Ben, Fouf, Nell, Simon, Pyro, Sedry et tous les autres… Ca évitera d'avoir l'impression de poster un peu dans le vide sur le forum des Bereth. Et faire progresser ma Lisseshee. Qu'elle devienne Artisan Légendaire. Parce qu'après tout, moi aussi je suis légendaire, hein mon cœur ? Bon, c'est un rêve mais avec encore un peu de pratique et de gens qui me donnent des PO pour leurs transferts, je pense que c'est possible (/wink).

Je voudrais vivre avec toi, tout contre toi. Ma vie à Paris est assez morne en fait. Et je commence à me lasser d'essayer de montrer que je vais toujours bien et que je suis merveilleusement heureuse comme je suis, alors que je préfèrerais et de loin être ailleurs, avec toi. Un boulot à Lyon, ce serait cool, ça nous permettrait aussi de nous installer. Je ne sais plus ce que je souhaite le plus. Enfin si je sais. Toi .

Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Oui, je sais, je me répète, mais ça fait du bien, non ?

mardi, mars 02, 2004

Sniff...

J'avais écrit un super post sur toute ma journée et il a disparu... Je suis dégoûtée. Je recommencerais plus tard, là je suis crevée, j'avais mis presque 40 minutes à le taper. Marre de cette machine...

lundi, mars 01, 2004

Alors comme ça, tu cuisines ?

Tu sais, plus je pense à ce "nous", à la fois si proche depuis que tu m'as demandé d'être ta femme et toujours un peu lointain parce que cette fin d'année s'éternise avant que je puisse trouver un boulot et qu'on puisse enfin vivre ensemble, plus je me sens bien et entièrement sûre que notre couple va être fantastique et merveilleux.
Bien entendu, j'en étais déjà persuadée... mais la vie qu'on vit ou qu'on veut vivre tous les deux, c'est celle que j'imagine. Faire des pizzas artisanales en se mettant de la farine partout, t'apprendre à faire des sauces, à la tomate, aux légumes, à la crème, avec des lardons pour égayer nos spaghettis, lire mon fameux classeur rouge et discuter pendant des heures de spiritualité, jouer en duo à DAoC, se promener un peu tous les deux (nouvelle campagne de santé publique en France, 30 minutes de marche rapide par jour, c'est bon pour la santé... on voit ça partout, surtout à Saint-Lazare dans le métro 14) et faire l'amour dans la salle de bains.

Tu sais, je t'aime, je t'aime. Follement. Amoureusement. Passionnément. Sauvagement. Tendrement. Simplement. Je t'aime.